Pentos est l'une des plus anciennes et des plus grandes cités libres d'Essos. Fondée par les colons valyriens, Pentos a toujours été un centre de commerce et de culture. Son emplacement stratégique sur la côte ouest d'Essos, face à Westeros, lui a permis de devenir un point de transit crucial pour les marchandises et les personnes voyageant entre les continents.

Au fil des siècles, Pentos a connu de nombreux conflits internes et externes. Durant le siècle de sang, avant la conquête d’Aegon, elle rejoignit la coalition des cités libres contre le Nouvel Empire Valyrien de Volantis. La cité pratiquant l’esclavage, elle a également affrontée et été vaincue par Braavos qui durant longtemps a restreint sa flotte, ce qui explique que la cité soit assez peu belliqueuse et que l’on n’y trouve aucun esclave (en théorie). Plusieurs petits conflits ont eu lieu entre les deux cités concernant ce sujet.

La structure politique de Pentos est unique parmi les cités libres. Bien que nominalement gouvernée par un Prince, ce titre est principalement symbolique, car le véritable pouvoir réside dans les mains des riches familles marchandes et des guildes. Ces élites économiques contrôlent les affaires de la cité à travers un conseil influent. Le rôle du Prince est souvent limité à des fonctions cérémonielles, et les Princes sont fréquemment sacrifiés en cas de mécontentement des élites dirigeantes. Du moins était-ce vrai jusqu’à récemment.  

Pentos est située sur la côte ouest d'Essos, sur les rives du Détroit, directement en face de Westeros. Cette position géographique en fait une cité portuaire importante et une plateforme centrale pour le commerce entre les continents. La ville est construite sur une plaine côtière, entourée de terres fertiles qui permettent une agriculture florissante, permettant à Pentos d'être autosuffisante en termes de production alimentaire.

La topographie de Pentos est marquée par des collines douces et des plaines larges, avec plusieurs rivières traversant la région, fournissant de l'eau douce à la population et soutenant l'irrigation agricole. La proximité de la mer offre à Pentos un climat tempéré, avec des hivers doux et des étés chauds et humides. Cette situation géographique favorable contribue à la richesse agricole et au développement commercial de la ville.

Le port de Pentos est l'un des plus grands et des plus actifs de la région. Il est protégé par d'imposantes digues et fortifications, garantissant la sécurité des navires et des marchandises. L’on retrouve de nombreux bâtiments avec des tuiles rouges.

La ville elle-même est un mélange de vieilles fortifications et de nouvelles constructions. Les murs de la cité sont robustes et bien entretenus, témoignant de l'importance de la défense pour les habitants de Pentos. À l'intérieur des murs, les quartiers de la ville sont organisés en fonction des activités économiques et sociales.

L’on retrouve dans l’arrière pays de Pentos, des régions plus escarpées.

La culture de Pentos est un riche mélange d'influences locales et étrangères, façonné par des siècles de commerce, de conquêtes et d'échanges culturels. Les habitants de Pentos sont connus pour leur pragmatisme, leur sophistication et leur ouverture d'esprit.

Le commerce est au cœur de la vie à Pentos. Les marchés de la ville sont animés et colorés, offrant une variété de produits exotiques. Les marchands et les artisans jouent un rôle central dans la société, et les guildes sont des institutions puissantes et respectées.

Les fêtes et les festivals sont des aspects importants de la culture pentoshi. La ville célèbre de nombreux événements tout au long de l'année, marqués par des processions, des banquets, et des spectacles en l’honneur du dieu R’hllor.  La cuisine de Pentos est renommée pour sa diversité et ses saveurs extraordinaires.  

La religion principale est la foi de R’hllor qui prédomine même si d’autres cultes mineurs sont tolérés. Néanmoins, l’on peut observer depuis plusieurs décennies l’influence grandissante du clergé du culte de la Flamme.

La structure sociale de Pentos est marquée par la présence de puissantes familles marchandes et de guildes influentes. Ces élites économiques contrôlent les affaires de la cité et jouent un rôle crucial dans sa gouvernance. Si l’esclavage est interdit, les personnes endettés deviennent de dévoués serviteurs sans droit aucun. De plus, les navires de Pentos n’hésitent pas à changer leur bannière temporairement pour continuer à pratiquer le commerce d'esclaves. Enfin, les nobles apprécient se teindre la barbe.

La cité de Pentos a souffert de l’alliance entre Braavos et les Sept Couronnes. Autrefois, c’était elle, par sa proximité géographique, le principal port de commerce et le pont entre les deux continents. Ainsi les Pentoshis ont nourri durant plus de vingt ans une certaine colère à l’égard de leur voisine du Nord, imputant la perte de leur compétitivité commerciale à leur alliée naturelle. Alors, lorsque la guerre éclata entre la Triarchie et l'infâme alliance des Targaryen et des Antaryon, Pentos dilapida une fortune conséquente pour employer une armée de mercenaires.

Les débuts du conflit furent prometteurs pour Pentos qui aida une flottille de la Triarchie à menacer directement le Val et Peyredragon, tandis que ses mercenaires ne tardèrent pas à s’élancer par voie terrestre vers Braavos. Toutefois, la réalité militaire de la cité la rattrapa bien rapidement et dès la fin de l’année 128, la situation se compliqua. En 129, cette dernière est placée sous blocus maritime tandis que des soldats braaviens envahissent les territoires agricoles. Toutefois, Pentos ne se rend pas, et surtout, ne tombe pas.

À la sortie du conflit en 130, la cité est ruinée. Alors, comme d’ordinaire, le conseil des magistrats rejeta toutes les fautes sur le prince régnant qui fut sacrifié à R’hllor dans un ardent bûcher. Toutefois, ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’est que l’homme mort jeté dans les flammes ressusciterait. Et que ce dernier, appuyé par le clergé, leur offrirait un sort similaire au sien… mais sans retour.

L’élu du Dieu de la Lumière récupéra le trône en purgeant une partie de l’aristocratie palatiale et renforçant l’autorité de la figure du prince. Saisissant les fortunes d’une partie de la noblesse exterminée, il renfloua économiquement la cité et ramena le calme dans les campagnes.

Dès l’année suivante, Adarelos Fyras, commença à se rapprocher des nouveaux seigneurs du Détroit afin de nouer des accords et surtout pouvoir dissimuler le développement de la future flotte de la cité.