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    Chronicles of Fire and Steel est une uchronie basée sur les ouvrages de George R. R. Martin. Actuellement, nous sommes en An 132, lune 3, 1ère partie de la lune et notre zone de jeu s'étend de Westeros à Essos. Le forum est interdit aux moins de 16 ans. Dans le staff, vous trouverez trois administrateurs : Aelix, Rhaenyra et Baela. Pour les accompagner, une équipe de choc avec deux modérateurs : Mysaria et Daemon; ainsi qu'une animatrice : Rhaenar. [Staff]
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    Mysaria
    Mysaria
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    Glory and gore | Ft. Gerold  C12011c031f0b7800aaa20acc49720a593e4fff0
    Âge du Personnage : 42 ans
    Messages : 65
    Dragons d'Or : 215
    Glory and gore

    There's a humming in the restless summer air and we're slipping off the course that we prepared. But in all chaos, there is calculation. Dropping glasses just to hear them break. You've been drinking like the world was gonna end (it didn't). Took a shiner from the fist of your best friend (go figure). It's clear that someone's gotta go. We mean it, but I promise we're not mean.


    Les voleurs, catins, assassins et autres misérables de Port-Réal seront à jamais pourchassés. Répudiés et dénigrés par la couronne qui leur envoie leurs chiens de chasse pour les mater et leur apprendre une discipline à laquelle ils n'ont jamais eu accès. Elle les connait bien, tous ceux là. Tous persuadés qu'ils sont de faire le Bien au nom de la reine, ou du roi. D'être les gentils de l'histoire et de contribuer au recul du Mal. Ceux-là finissent toujours empêtrés dans leur bonne volonté, punissent le mari violent et affament toute une famille, ferment les bordels et ouvrent la porte à toutes les dépravations dans leurs rues. Et puis il y a les autres, les bêtes. Ceux bien heureux d'occuper ce poste pour pouvoir tuer, s’enivrer du pouvoir et l'exercer sur tous ceux qui n'en ont pas. Frustrés de n'être en haut de leur chaîne alimentaire, ils se vengent sur ceux qu'ils peuvent dominer sans effort et en tirent un grand plaisir.  Enfin, il existe des entre-deux. Des nuances de gris qui s'étirent sur des kilomètres, de ceux qui savent qu'il faut régner l'ordre et parfois frapper fort pour le faire, mais savent aussi que la rue a ses propres lois et qu'il est nécessaire de les prendre en compte.

    Or, Mysaria a appris que le Guet de Port-Réal avait un nouveau commandant.

    Rien d'étonnant, un souverain tombe et c'est tout un écosystème qui se trouve bouleversé. Les rues, elles, ne changent jamais. Son départ pour les degrés de pierre il y a quelques lunes aurait tout aussi bien pu se produire la veille, les ivrognes sont toujours aux mêmes tables et ses filles toujours à vendre pour survivre. Toujours vêtue d'un blanc immaculé, Mysaria se salit pourtant régulièrement les mains. Son retour a plusieurs buts qu'elle compte bien remplir en un temps record. Toutes les rumeurs ne sont pas vraies mais les bruits qui courent sur sa spectaculaire acclimatation au niveau de vie Targaryen le sont. Mysaria tient aux miséreux mais tient plus encore à ne plus jamais retourner parmi eux.

    - Messires, s'il vous plait.

    Accrochée aux barreaux des portes de la garnison, elle hèle les fiers et preux chevaliers qui se chargent de leur soi disant protection. Ils la connaissent bien et pour certains, ont déjà accepté de lui rendre quelques services contre la garantie qu'elle gardera pour elle tous les méchants secrets qu'ils perdent dans les bordels. Ou contre de la monnaie sonnante et trébuchante dont le son tonitruant atteint toutes les classes sociales. Tout le monde est à vendre.

    - Un mot aux miséreux, s'il vous plait.

    Elle fait rouler quelques yeux, lassés de la voir jouer la comédie après toutes ces années à trainer dans leurs pattes comme un nuisible particulièrement difficile à exterminer.

    - J'aimerais m'entretenir avec le Lord Commandant


    Elle ne sait pas grand chose de ce dernier. Lord de l'Orage, prestigieuse maison. Marié, quelques enfants dont un ou plusieurs bâtards, selon ce qu'on dit. Une bonne chose, Mysaria se lasse vite des parangons de vertus. Ils ne lui sont d'aucune utilité et ne font généralement pas long feu dans les rues de Port-Réal.

    - J'ai de nombreux crimes à lui signaler.

    Elle récolte de nouveau les éclats de rire alors qu'elle reste d'un sérieux mortel sous sa capeline blanche, la voix doucereuse comme si elle ne rêvait pas tous de les voir six pieds sous terre. Et de là alors, elle attend.

    Le chevalier, le monstre ou son futur allié.


    CODAGE PAR AMATIS
    Lun 2 Sep 2024 - 17:54
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    Gerold Dondarrion
    Gerold Dondarrion
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    Glory and gore | Ft. Gerold  A84a5f02edea9cb3e48abfa179e1d397
    Âge du Personnage : 56 ans
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    Dragons d'Or : 212


    Glory and gore
    La fonction de Lord Commandant n’était heureusement pour moi pas une profession que l’on exerce dans quelques bureaux, comme un fonctionnaire assidu de la Couronne, le métier se déroulait principalement au contact des troupes et dans les rues de la ville où dans les allés de coins plus sympathiques où prestigieux, que ce soit tel établissement de renom, tel quartier sous la gouverne d’une guilde avec qui il fallait négocier pour à peu près tout. Où encore plus célèste, le Donjon Rouge lui-même, où il fallait rendre des rapports au Conseil Restreint dirigé par le régent. Ainsi, je n’étais que rarement à la caserne, j’y rentrais le soir pour dormir et souper, ma fille avait la joie de résider dans une maison de luxe qui appartenait à son cousin, mon neveu, lord Dondarrion. Mon fils Quenn, lui aussi dormait à la caserne, comme moi, il avait lui aussi sa chambre personnelle comme capitaine de la porte de la Rivière. Il n’était pas le seul bâtard, rejeton d’un famille noble au sein du guet, l’on disait que le capitaine de la porte de Rosby était un bâtard de la famille Bar Emmon, petite maison locale. J’étais presque rassuré qu’il puisse ici trouver une place qui lui irait, il y avait du bon dans cette nomination.

    Toujours est-il qu’aujourd’hui je devais me rendre à la caserne du guet, je voulais superviser l’entraînement à l’arbalète. J’avais moi-même récemment prit la décision d’équiper ainsi les troupes gardant les murailles de la ville, délaissant de vieux arcs longs, dont la maniabilité est souvent compliqué pour le petit peuple surtout si nous n’avons pas le temps de former un véritable régiment, ce qui n’était évidemment pas le cas. J’étais suivi de quelques capitaines, de plusieurs dizaines d’hommes alors que nous tracions notre chemin dans les allées putrides de la capitale, les grilles de la caserne faisaient leurs apparitions à l'angle d’une ruelle. Enfin ! Alors qu’on les levait pour nous faire entrer et que quelques hommes partageaient des blagues graveleuses je remarquais une dame de blanc vétu, richement vétue qui attendait, elle avait un physique valyrien, drôle d’invitée.
    Ser, c’est Mysaria.
    Pardon ?” Le capitaine des geôles du Donjon Rouge, ser Adrian Thorne avait posé sa main sur mon épaule alors nous arrivions dans la cour.
    Cette femme là, c’est Mysaria.
    Je suis censé la connaître ?
    Si vous ne la connaissez pas encore elle se fera connaître à vous, vous devriez garder un oeil sur elle.
    Pourquoi ? C’est une maquerelle ?
    Oh ! Si ce n’était que ça ! Cette… catin, elle était la chose de Daemon Targaryen lorsqu’il occupait votre position. C’est une femme qui s’est payé les services de plusieurs capitaines, j’oserais presque dire que ses oreilles balladeuses vont jusqu’au coeur du Donjon Rouge, je ne rougirais pas de vous dire qu’elle est certainement l’une des femmes plus dangeureuses de cette ville.
    Voilà un portrait bien complet, vous a-t-elle déjà causé quelques torts ?
    A moi ? A tout le guet ! Elle connaît nos petits secrets, à tous, les plus personnels comme les plus terribles, elle en usera comme bon lui semble. Vous pouvez être surs que cette femme pourrait détruire tout ce que vous avez fait en quelques mots !
    Ah oui… Et vous qu’avez vous donc à cacher ?
    Je n’ai pas à cacher que je vais aux bordels, ser.
    Mh, c’est ce que vous y faites qui pourrait vous porter préjudice..
    D’un seul coup le poid de la culpabilité força Adrian a regarder ses propres pieds, comme si, là en bas, résidait une sorte de pardon pour je-ne-sais-quelles horreurs inavouables qu'un homme capable de passer ses journées à garder des cellules peut avoir. A vrai dire je préférais ne pas deviner. Et si un homme comme Adrian avait de tels secrets, je pense que tout mon guet était destiné à rejoindre les Sept Enfers. C’est donc piqué dans ma curiosité que je faisais venir, manu militari, histoire de faire comprendre qui avait le pouvoir, cette Mysaria dans sa tenue blanche jusque dans mon salon privatif.
    Ne me demandez pas pourquoi mes hommes ont été bruts avec vous, c’est volontaire. Je leur en ai donné l’ordre, des gens en qui j’ai confiance m’ont dit beaucoup de mal sur vous et même si les choses auraient pu être exagérés… Et j’ose espérer qu’elles le sont ! Je crois que vous ne méritez aucune politesse, aucune sympathie, ni aucune bienveillance. Je laisserai donc la galanterie aux flagorneurs.
    Je lui désignais -en désaccord total avec ce que je venais de dire- une place sur un confortable fauteuil rembourré. “Je voulais vous voir et on m’a dit que vous étiez ici pour me voir. Je vous demanderai donc de commencer.
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    Jeu 5 Sep 2024 - 14:34
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    Mysaria
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    Glory and gore | Ft. Gerold  C12011c031f0b7800aaa20acc49720a593e4fff0
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    Glory and gore

    There's a humming in the restless summer air and we're slipping off the course that we prepared. But in all chaos, there is calculation. Dropping glasses just to hear them break. You've been drinking like the world was gonna end (it didn't). Took a shiner from the fist of your best friend (go figure). It's clear that someone's gotta go. We mean it, but I promise we're not mean.


    Elle raffole qu'on dise du mal d'elle. Ils pensent tous la blesser parce qu'ils vivent dans un monde où les lady doivent être pieuses, chastes, douces et discrètes. Ils vivent dans un monde normé, régi par des lois qui ne les concernent qu'eux. D'où elle vient, il n'y a rien qui ne soit honteux. Il n'y a rien qui ne soit trop difficile, pas assez digne d'eux. Il faut survivre, peu importe comment, peu importe dans quel état. Parce que cette survie concerne d'autres personne, la plupart du temps. Dans son cas, il s'agissait d'un désir et d'une conviction égoïste. Celle qu'elle valait mieux que ça. Mieux qu'eux. Mieux que le destin de servitude à laquelle on la destinait. Qu'on l'insulte pour cette raison là ne fait que lui rappeler qu'ils ne sont rien. Qu'ils n'ont pas connu la faim, ni la souffrance, peut-être un peu la peur mais jamais celle qui reposait chaque soir au fond de son ventre. Parce qu'ils sont tous nés d'une mère et d'un père qui leur ont donné la chance immense de se trouver de ce côté là de la barrière.

    Qu'ils se moquent de ses cicatrices, alors.

    Et la dépeignent en monstre, en créature cruelle. Quasiment démoniaque, dotée d'intentions néfastes. Elle n'est que le produit de son environnement et eux, d'affreux privilégiés. Elle ne s'offense donc pas quand la herse se lève enfin et qu'on la traine, maltraitant ses poignets jusqu'à l'homme qu'elle souhaite rencontrer. Elle ne s'offense pas non plus de l'accueil, glacial, que le Lord commandant lui réserve et a un sourire discret pour sa cape dorée que Daemon a un jour portée.

    - Oh je n'avais pas de telles interrogations, messire. Après tout, je ne suis pas une dame.

    Sur ces mots, elle s'incline bien bas. Reconnaissant avec un goût amer sous la langue son statut inférieur à tous ceux qui se trouvent en ces murs. Parce que les hommes l'ont décidé, pas les dieux. Elle s'en convainc, du moins.

    - Je suis flattée que ma modeste réputation soit venue jusqu'à vos oreilles, mon seigneur. Je ne me pensais pas si redoutée des hommes de votre guet, pas assez du moins pour qu'ils prennent le temps de médire à mon sujet.


    La lysienne s'amuse, raffole des joutes verbales et ne craint pas véritablement la violence. S'ils l'enferment, elle trouvera bien quelqu'un pour la délivrer. S'il la bat, elle s'en remettra. Il lui désigne ensuite un fauteuil, sûrement bien trop confortable pour le rat qu'elle est. Mysaria y prend toutefois place sans plus de cérémonie, son dos loin du dossier, les jambes croisées. Elle avise un temps le Lord Dondarrion qui lui explique donc qu'il ne tient pas aux courbettes et aux faux-semblants. Bien, elle s'y attendait un peu. Elle sourit et va donc droit au but, au risque de maltraiter la patience moindre des gens des terres de l'Orage.

    - Je suis venue vous trouver pour savoir si vous êtes corruptible, messire.


    Une lueur de malice certaine dans les yeux, qu'elle lève vers lui. Elle est pourtant mortellement sérieuse.

    - Voyez-vous, vous n'êtes pas le premier à occuper cette place qui est désormais la votre. Ils ont été plusieurs à vous précéder et nous avons connu de tout. Des tyrans qui croyaient tout savoir aux complaisants qui se moquaient bien du crime et de cette ville. Tous ont néanmoins eu à frayer avec le bas peuple et à le faire saigner parfois.

    La blonde laisse passer une seconde ou deux, dans le silence. Le regard un peu plus dur, parce qu'elle évoque toutes ses âmes qu'elle connait et qui ont été balayées en une fraction de secondes par ces nobles chevaliers.

    - Je viens vous rendre un service en vous délivrant l'information suivante : cette ville ne vous appartiendra pas. Vous pouvez essayer de la purger par l'acier, par les flammes, cela ne fonctionnera pas. Elle obéit à ses propres lois qui sont immuables, naturelles.

    Mysaria pose ses mains devant elle et acquiesce, l'air presque contrit de quelqu'un confronté à des faits impossible à nier.

    - Mais vous pouvez la maitriser. Avec mon aide, qui n'est pas gratuite.

    La proposition reste floue, volontairement. Elle attend de voir ce qui le fera réagir en premier, vivement ou non, violemment ou non. Elle attend, parce qu'elle ne le connait pas encore et qu'elle a besoin d'informations. La carte qui est jouée de son côté est cette fois celle de l'audace.

    C'est celle qu'elle préfère.


    CODAGE PAR AMATIS
    Mer 11 Sep 2024 - 14:54
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    Gerold Dondarrion
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    Glory and gore
    Les premières notes de la discussion étaient portées, elle n’était pas une dame, soit, moi je n’étais pas un lord. Mais qu’elle ne me raconte pas d’histoire sur sa situation, la richesse de ses vêtements parle pour elle. Je ne tomberai pas dans le piège de la femme pauvre et épleurée qui agi par pur charité, plus sainte que le plus saint des septon. Mysaria, tu n'es peut-être pas une dame mais tu es riche, et inutile de le cacher, ça se voit de partout. Peut-être as-tu connu un jour la disette, la pauvreté, les guenilles, qu’importe cela était bien loin derrière toi et je pouvais le lire sur ton visage, sur tes vêtements, sur tout ce que tu étais. Croyait-elle que j’ignorais à quoi pouvait ressembler la vie des roturiers ? Comment pensait-elle que nous vivions à Havrenoir ? Avec une barrière nous empêchant de voir nos gens ? Nous empêchant de les recevoir ? Comme si nous ne vivions pas constamment avec eux. Elle pouvait me parler de jeux du destin autant qu’elle le voudrait, je connaissais les éleveurs, les paysans, les artisans des Marches mieux que n’importe qui. Je connaissais le prix de la sueur et du travail.

    Enfin, un peu de vérité, si Adrian m’avait ainsi parlé d’elle c’est qu’elle devait avoir des choses sur lui précisément. Peut-être. En tout cas, elle avait une réputation auprès d’un capitaine. Je la regardais de haut, c’était une très jolie dame, avec beaucoup de soin accordé à son physique, des cheveux argentés comme ceux des rois, une peau albâtre, blanche et délicate comme de la porcelaine. Oh, elle avait de quoi transformer des hommes en esclaves avec ce physique.

    Je ne pouvais retenir un grand sourire qui se transformait très rapidement en un petit rire; moi, corruptible ? Qu’ils essaient donc, ceux qui voulaient m’acheter ! Et bonne chance ! Tout l’or de Castral Roc n’aurait raison de moi, et même qu’est-ce que j’en ferais ? J’étais au pinacle de mon existence. Mon brillant avenir était derrière moi et mes enfants allaient avoir tout ce dont ils auraient besoin. Alors que je riais de plus en plus fort, j’essayais de m’expliquer. “Je… Je crois que je n’ai jamais entendu une proposition aussi directe ! Ah ! Ahahah ! Alors ça vous en avez de l’audace, vous ! Ah !” Mais malgré mon rire, je n’étais pas un benêt et je me refusais de dire “non” directement. Plus elle m’en dira plus je serais content, j’allais tirer ce fil le plus possible. Et si pour cela elle devait croire que l’on pouvait m’acheter, soit.

    J’allais chercher une chaise pour m’asseoir face à elle une fois ma crise de rire terminée. “Vous êtes la première personne à me la faire.. Oh bien sûr, il y a déjà eu des bandits mais ils étaient moins… francs.
    Enfin, elle partait sur sur une explication de ma charge, avec l’habituelle division du monde selon les port-réalais ; soit l’on était un naïf couronné de vertue qui échouait, soit l’on était un monstre qui jouissait des souffrances d’autruis. Quelle ville de merde, je me faisais la réfléxion. C’était loin d’être la première fois que l’on me faisait cette remarque. N’était-ce pas, Jacaerys Targaryen lui-même qui me l’avait fait il n’y a pas longtemps de cela ? Qu’avait-il tous avec cette idée ? Je n’était ni totalement l’un, ni totalement l’autre mais je n’étais ni pas du tout l’un, ni pas du tout l’autre. Quels drôles de personnages avaient dû occuper ma position avant moi.

    Mon rire avait disparu sur mon visage et je ne cachais pas l’ennui que cette fameuse théorie sur les commandants du guet me procurait. Je levais un sourcil à l’idée que la ville ne m’appartenait pas, j’écoutais désormais sagement, notamment sa proposition de m’offrir la ville. Finalement, quand elle eut terminé j’approchais ma chaise de cette non-dame, je pouvais sentir les onguents et les parfums qu’elle mettait sur elle.

    Très bien, alors vous n’êtes pas une dame mais je ne suis pas un lord, je suis un chevalier d’une branche cadette d’une maison noble. Pour commencer. Alors ne me donnez plus du ‘mon seigneur’, je ne règne sur rien. Vous le dites vous-même. D’ailleurs, à propos de ça, vous me dites que je ne pourrais rien faire de cette ville, très bien, pourquoi pas, elle ne m'appartient pas, d’accord. Mais vous proposez ensuite, la chose suivante: maîtriser cette ville ? Donc, vous par contre, vous maîtrisez cette ville ?” Je rapprochais mon visage du sien et désormais il n’y avait plus aucun sourire. “Que ce soit bien clair, non cette ville ne m'appartient pas. Je n’en suis que le commandant du guet, ma charge c’est la sécurité, la sûreté. C’est tout. Le reste je n'en ai rien à faire. Cette ville appartient au roi Jaegar Targaryen et elle est administrée par le Régent, le Grand Mestre Munkun.” A travers les fenêtres, je désignais le Donjon Rouge. “C’est là vous que vous devez aller si vous voulez parlez de droit de propriété. Vous ne possédez pas cette ville, pas plus que moi. Si c’est la seule chose que vous aviez à m’offrir c’est bien décevant.” Je laissais volontairement une ouverture pour qu’elle me propose d’autres choses, je voulais savoir si elle était apte à négocier et surtout jusqu’à combien. Plus encore, je voulais connaître le nom de la personne pour qui elle négociait. Quelle était l’ombre qui se dressait derrière elle.
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