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Marna Bolton
-
Âge du Personnage : 19 ans
Messages : 65
Dragons d'Or : 152
Messages : 65
Dragons d'Or : 152
Winterfell, An 132, lune 3, seconde partie de la lune 3
Le petit banquet de Cregan Stark se terminait lentement. Ma famille se leva et je suivis le mouvement sans même essayer de résister. J’aurais préféré terminer la soirée en discutant avec Cregan, mais celui-ci était occupé avec d’autres personnes. Sûrement plus intéressante que moi. Qu’importe. J’avais réussi à m’échapper de la présence des Bolton pendant quelques minutes. Même si n’était que quelques minutes… C’était déjà beaucoup, je pouvais respirer. Vraiment respirer. Seulement, cela ne durait lamais très longtemps. Juste quelques battements de cœur, des battements d’ailes dans la vie d’un papillon. Maintenant, j’étais seule, au milieu de ma famille. Ma mère, qui marchait au bras de mon père et Cayn qui broyait mon bras également. Si je n’avais pas de marque j’aurais de la chance.
Nos appartements. Déjà… Malheureusement. Cayn referma la porte soigneusement derrière nous et il s’éloigna, dans une des trois chambres qui nous étaient allouées. Mère s’éloigna dans celle qu’elle devrait partager avec mon père. Sauf que surtout… ils me laissèrent seule avec mon père. Zéphyr était encore dehors… Peut-être que je pourrais voler avec elle ce soir ? En quelque sorte. Mais surtout j’étais toujours seule avec mon père. J’avais envie de reculer, de faire demi-tour d’ouvrir la porte à la volée et de fuir, fuir le plus loin possible. M’enfuir dans les couloirs de Winterfell pour me mettre à l’abri. Sauf que je ne le fis pas. Non, j’en étais incapable.
Je restais très droite, le visage fermé, l’imagine même d’une dame Bolton, masquant aussi loin que possible toutes mes émotions. Je devais être droite, fière, immobile. Comme mon père voulait que je sois, ce que je n’étais pas, mais je portais le masque qu’on voulait que je sois. Je me mordis les joues une seconde avant de regarder mon père, sans pour autant soutenir son regard. Est-ce qu’il souriait ? Je savais que lorsqu’il souriait j’allais en prendre pour mon grade. J’avalais ma salive, nous étions tous les deux, la porte derrière moi était fermée…
« Vous vouliez me parler père ? »
Fis-je d’une voix distante.
Le petit banquet de Cregan Stark se terminait lentement. Ma famille se leva et je suivis le mouvement sans même essayer de résister. J’aurais préféré terminer la soirée en discutant avec Cregan, mais celui-ci était occupé avec d’autres personnes. Sûrement plus intéressante que moi. Qu’importe. J’avais réussi à m’échapper de la présence des Bolton pendant quelques minutes. Même si n’était que quelques minutes… C’était déjà beaucoup, je pouvais respirer. Vraiment respirer. Seulement, cela ne durait lamais très longtemps. Juste quelques battements de cœur, des battements d’ailes dans la vie d’un papillon. Maintenant, j’étais seule, au milieu de ma famille. Ma mère, qui marchait au bras de mon père et Cayn qui broyait mon bras également. Si je n’avais pas de marque j’aurais de la chance.
Nos appartements. Déjà… Malheureusement. Cayn referma la porte soigneusement derrière nous et il s’éloigna, dans une des trois chambres qui nous étaient allouées. Mère s’éloigna dans celle qu’elle devrait partager avec mon père. Sauf que surtout… ils me laissèrent seule avec mon père. Zéphyr était encore dehors… Peut-être que je pourrais voler avec elle ce soir ? En quelque sorte. Mais surtout j’étais toujours seule avec mon père. J’avais envie de reculer, de faire demi-tour d’ouvrir la porte à la volée et de fuir, fuir le plus loin possible. M’enfuir dans les couloirs de Winterfell pour me mettre à l’abri. Sauf que je ne le fis pas. Non, j’en étais incapable.
Je restais très droite, le visage fermé, l’imagine même d’une dame Bolton, masquant aussi loin que possible toutes mes émotions. Je devais être droite, fière, immobile. Comme mon père voulait que je sois, ce que je n’étais pas, mais je portais le masque qu’on voulait que je sois. Je me mordis les joues une seconde avant de regarder mon père, sans pour autant soutenir son regard. Est-ce qu’il souriait ? Je savais que lorsqu’il souriait j’allais en prendre pour mon grade. J’avalais ma salive, nous étions tous les deux, la porte derrière moi était fermée…
« Vous vouliez me parler père ? »
Fis-je d’une voix distante.
Mer 30 Oct 2024 - 17:41
Jayna Noirmont
La Dame aux serpents
Âge du Personnage : 35 ans
Messages : 37
Dragons d'Or : 25
Roarik Bolton
PNJ joué par Jayna Noirmont
PNJ demandé par Marna Bolton.
PRÉSENTATION DU PNJ
Roarik est digne de la réputation que peut avoir les Bolton. Perçu comme un personnage redoutable en dehors de sa famille proche, il se montre clairement violent avec les siens, imposant son idéologie et sa façon de vivre dans la plus grande des rudesses, une véritable main de fer. Roarik voudrait se rapprocher des Stark en créant une union entre Cregan Stark et sa fille Marna. Cependant, il n'a pas entièrement confiance en sa fille cadette qu'il maltraite mentalement et parfois physiquement depuis des années. Il la sait parfaitement soumise, mais il sait qu'elle lui cache des choses. Lors d'un banquet à Winterfell, Cregan et Marna discutent ensemble un petit moment. Il veut absolument tout savoir et planter sa stratégie dans le crâne de sa fille.FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
Dans la Tanière du loup, l’Ecorché ordone
@Marna Bolton & Roarik Bolton
Winterfel, An 132, Lune 3, seconde partie de la lune 3
Le diner que donnait Lord Cregan Stark à Winterfell, à dire vrai Roarik n’en avait eu que faire. Il n’aimait guère ces mondanités, ces démonstrations de bienséances. Il n’aimait pas faire des courbettes par ici, des sourires par là. Le seigneur de la maison Bolton était un nordien. Tout en lui transpirait la rudesse de sa région et de sa famille. Élevé dans la violence des siens, il ne savait faire autrement. Il ne connaissait pas les bonnes manières, il faisait semblant. Il ne connaissait pas la douceur de certaines maisons plus sudiennes, il faisait encore une fois semblant. Donner le change était un art et Lord Roarik Bolton était passé maître dans cet art bien nécessaire pour ne pas effrayer tout le monde et nouer des alliances. Non il fallait inspirer assez de terreur et de férocité pour que rien ni personne n’ose venir l’importunité mais il était nécessaire de faire bonne figure en public comme il avait dû le faire tout au long de ce dîner. L’homme n’avait alors pour ainsi dire pas prononcé un seul mot. De simple grommellement de temps en temps pour aller dans le sens d’un seigneur ou d’un autre. Ce qui l’intéressait le plus, c’était l’attitude de sa famille Marna qu’il surveillait depuis leur arrivée à Winterfell. Il l’avait remarqué, sa fille avait un peu échangé avec Lord Cregan Stark mais il n’avait pas eu le loisir de percevoir le fond de leur conversation ce qui lui déplaisait fortement. Alors lorsque le repas fut terminé, le Lord se leva sans un mot, suivit de sa femme, tête basse et de ses enfants. D’un petit signe de la tête, dernier effort à produire, Roarik Bolton salua le suzerain du Nord avant de quitter les lieux bien soulager de pouvoir enfin tomber le masque.Sans dire un mot, l’homme ramena dans les appartemetns prêter par Cregan Stark aux Bolton sa femme et ses deux enfants. Un simple échange de regard suffit à son fils pour qu’il comprenne ce qu’il avait à faire. Une fois que les Bolton eussent tous franchi le pas de la porte, le fils de Lord Bolton referma doucement mais sûrement la porte derrière eux. Comme une grille qui se referme derrière des condamnées, il n’y avait plus d’échappatoires possibles. Presque délicatement, il lâcha le bras de son épouse pour la laisser rejoindre leur chambre. Son fils emboîta le pas de sa mère et rejoignit sa propre chambre laissant le père enfin seul avec sa fille. Un petit sourire se dessina à la commissure de ses lèvres comme un mauvais présage. Chez les Bolton mieux valait une expression neutre qu’un petit sourire. « Baisse les yeux Marna ! » cingla le père alors que sa fille lui demandait s’il voulait lui parler. Comment osait-elle lui demander une telle chose Évidemment qu’il voulait lui parler et seul à seul. Sinon il aurait depuis longtemps rejoint sa femme. Mais non la petite insolente osait ouvrir la bouche sans qu’elle n’y soit invitée. Le seul lieu qu’était Winterfell la sauvait d’une gifle tonitruante pour une telle prise de liberté. Alors d’un pas décidé, il alla vérifier que la porte était belle et bien fermé avant de se retourner vers sa fille.
« Tu es fière de toi ? Crois-tu que je ne vois pas ton petit manège ? » cracha l’homme qui sentait déjà une certaine collère monter en lui. Sa fille semblait prendre une certaine liberté qu’elle n’avait pas. Chez les Bolton, seul lui, Roarik, le chef de famille, seigneur de Fort-Terreur décidait de ce que les autres avaient le droit de faire et ne pas faire.
(c) DΛNDELION
Dim 3 Nov 2024 - 20:01
Marna Bolton
-
Âge du Personnage : 19 ans
Messages : 65
Dragons d'Or : 152
Messages : 65
Dragons d'Or : 152
Père était furieux. J’avalais difficilement ma salive avant de lui obéir en baissant soigneusement les yeux sur mes yeux. Mon corps s’était immédiatement raidi, prêt à se prendre un coup qui ne vient pas. Heureusement, que nous étions à Winterfell. Mon regard coula sur les mains de mon père ainsi que son ceinturon, je savais qu’à Fort Terreur je pourrais sans aucun doute me prendre une volée de coups. Il tourna autour de moi pour vérifier la porte. Je ne pourrais pas ouvrir la porte et fuir le plus loin possible, me réfugier dans les couloirs de ce lieu. Non, je ne pouvais pas, je pressais mes mains l’une contre l’autre en écoutant mon père marcher autour de moi jusqu’à revenir en face de moi. Ne lève pas les yeux… Ne lève surtout pas les yeux.
Avant de bien sûr les relever aussitôt à la remarque de mon père et les baisser à nouveau sur mes pieds. Je voulais fuir… Transporter mon esprit dans le corps de Zéphyr ne me prendrait qu’une demi-seconde… Même pas. Je serais protégée quelques instants et je n’aurais pas à affronter mon père…Cela ne serait qu’une fuite. Encore et encore. Ma vie était une fuite perpétuelle. Je me mordis la langue un instant avant de répondre, les yeux toujours rivés sur les pieds de mon père. Qu’est-ce que j’étais censée répondre ? Ce qu’il voulait entendre.
« Je croyais que vous seriez content père que je parle au seigneur Cregan, Ne souhaitez-vous pas que je le séduise pour mieux que je l’épouse ? »
Répondis-je d’un ton bas et deux. Mon regard glissa légèrement vers la porte que ma mère avait prise. Pourquoi est-ce que j’espérais encore qu’elle prenne ma défense ? Qu’elle intervienne pour me protéger de mon père. Elle ne l’avait jamais fait. Et ne le ferait probablement jamais.
« Je suis désolée de vous avoir déçu père, je pensais avoir bien fait. »
J’étais aussi sortie sur son ordre pour suivre Cregan et lui parler. Ou alors Cayn m’avait menti pour me faire punir ? C’était aussi possible avec lui. Ne pas s’enfuir avec Zéphyr, ne pas s’enfuir avec elle. Oiseau qui d’ailleurs s’était perchée derrière la fenêtre et me regardait avec attention. Elle m’attendait, j’aurais préféré qu’elle s’envole loin de mon père.
Avant de bien sûr les relever aussitôt à la remarque de mon père et les baisser à nouveau sur mes pieds. Je voulais fuir… Transporter mon esprit dans le corps de Zéphyr ne me prendrait qu’une demi-seconde… Même pas. Je serais protégée quelques instants et je n’aurais pas à affronter mon père…Cela ne serait qu’une fuite. Encore et encore. Ma vie était une fuite perpétuelle. Je me mordis la langue un instant avant de répondre, les yeux toujours rivés sur les pieds de mon père. Qu’est-ce que j’étais censée répondre ? Ce qu’il voulait entendre.
« Je croyais que vous seriez content père que je parle au seigneur Cregan, Ne souhaitez-vous pas que je le séduise pour mieux que je l’épouse ? »
Répondis-je d’un ton bas et deux. Mon regard glissa légèrement vers la porte que ma mère avait prise. Pourquoi est-ce que j’espérais encore qu’elle prenne ma défense ? Qu’elle intervienne pour me protéger de mon père. Elle ne l’avait jamais fait. Et ne le ferait probablement jamais.
« Je suis désolée de vous avoir déçu père, je pensais avoir bien fait. »
J’étais aussi sortie sur son ordre pour suivre Cregan et lui parler. Ou alors Cayn m’avait menti pour me faire punir ? C’était aussi possible avec lui. Ne pas s’enfuir avec Zéphyr, ne pas s’enfuir avec elle. Oiseau qui d’ailleurs s’était perchée derrière la fenêtre et me regardait avec attention. Elle m’attendait, j’aurais préféré qu’elle s’envole loin de mon père.
Dim 3 Nov 2024 - 20:40
Jayna Noirmont
La Dame aux serpents
Âge du Personnage : 35 ans
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Roarik Bolton
PNJ joué par Jayna Noirmont
PNJ demandé par Marna Bolton.
PRÉSENTATION DU PNJ
Roarik est digne de la réputation que peut avoir les Bolton. Perçu comme un personnage redoutable en dehors de sa famille proche, il se montre clairement violent avec les siens, imposant son idéologie et sa façon de vivre dans la plus grande des rudesses, une véritable main de fer. Roarik voudrait se rapprocher des Stark en créant une union entre Cregan Stark et sa fille Marna. Cependant, il n'a pas entièrement confiance en sa fille cadette qu'il maltraite mentalement et parfois physiquement depuis des années. Il la sait parfaitement soumise, mais il sait qu'elle lui cache des choses. Lors d'un banquet à Winterfell, Cregan et Marna discutent ensemble un petit moment. Il veut absolument tout savoir et planter sa stratégie dans le crâne de sa fille.FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
Dans la Tanière du loup, l’Ecorché ordone
@Marna Bolton & Roarik Bolton
Winterfel, An 132, Lune 3, seconde partie de la lune 3
Les réponses de sa fille, son regard à ne plus savoir si elle avait bien fait ou si elle avait commis un impaire, sa gestuelle hésitante et son timbre de voix qui trahissait une certaine crainte, amusaient grandement Lord Bolton de For-Terreur. Marna semblait chercher désespérément le moment où elle avait failli face aux ordres et volontés paternels. Elle pouvait toujours longuement chercher, elle ne trouverait rien. Sa fille n’avait pas commis d’erreur. Elle avait agi exactement comme il aurait voulu qu’elle le fasse, à un détail près. « Oh oui, tu as parlé avec Lord Cregan, tu t’es éclipsée pour le suivre juste après lui… » Roarik ne finit pas tout de suite sa phrase. Il la laissa un temps en suspend. « Parler et séduire oui, mais pas comme cela ! » siffla l’homme qui se délecta de voir sa fille en plein doute. « Regarde toi ! A agir de la sorte tu ressemble à une catin qui se vend ! » poursuivit l’homme avec un air méprisant. Oui, sa fille se comportait comme une fille de basse vertu alors qu’elle était née noble. Elle donnait l’impression de se vendre pour séduire Lord Cregan Stark. Ce n’était pas comme cela que les Bolton parviendraient à ses fins. Non à agir de la sorte, elle ne gagnerait qu’à partager la couche du lord que quelques nuits et ne serait jamais la mère de ses enfants légitimes. Jamais une Bolton ne devait s’abaisser de la sorte. Puis il poussa un soupire dès plus expressif comme s’il était dépité face à l’attitude et aux actions de sa seule fille. « Marna, n’agit pas comme toutes ces nobles qui se pavanes et tentent de séduire Lord Stark en minaudant. Cela n’est pas digne de notre maison. Tu me fais honte en agissant de la sorte. » cracha le Lord de For-Terreur. Qui leva une main prête à s’abattre sur la joue de sa fille. Geste arrêté par le simple fait de ne pas vouloir attirer l’attention par des bruits suspects. « Bien et donc, comme tu te vends comme une fille de joie. As-tu au moins réussi à nouer une conversation correct avec Lord Stark ? Ou n’as-tu que parler de choses insignifiantes ? » questionna le seigneur nordien en posant un regard inquisiteur sur sa fille. Oui, puisqu’elle avait cru bon de se comporter ainsi, Roarik espérait au moins que Marna ait pu discuter d’égale à égale avec Lord Stark. Que cet homme ne s’y m’éprenne pas, il sortait de la tutelle de son oncle et tout lui restait à prouver pour les seigneurs Nordiens. Alors que lui, Roarik Bolton, tout le monde le connaissait, tout le monde connaissait sa famille et sa réputation n’était plus à faire. L’homme, aussi diabolique que les légendes que l’on faisait courir au sujet ds êtres d’au-delà du Mur, laissa finalement s’étirer une mimique des plus inquiétante sur son visage.
(c) DΛNDELION
Dim 3 Nov 2024 - 23:13
Marna Bolton
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Âge du Personnage : 19 ans
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Mon père me terrifiait. Surtout lorsqu’il souriait de la sorte. C’était un simple rictus, mais ce rictus évoquait la torture, les hurlements, les suppliques, l’odeur du sang et le son de la chair déchirée et pelé. J’avais peur. Terriblement peur de ce père qui pourrait me briser la nuque sans aucune difficulté, juste parce que l’envie lui en prenait. Et il trouverait sans aucun doute une excuse. J’avais envie de reculer, de me plaquer contre un mur, quoi que non, je ne pourrais plus fuir, absolument plus. Je me mordis les joues alors que mon père repris la parole. Je me recroquevillai sur moi-même, essayant de paraître plus petite face à mon père. Est-ce que c’était possible ? Non. Une catin. Je tressaillis à ses mots, il savait frapper, aussi bien avec ses mots qu’avec ses poings. Je me demandais à quel point il parlait ainsi à ma mère. Seulement, ma mère ne semblait absolument pas rebelle, ne semblait même pas vouloir tenter de lui répondre. Je rouvris la bouche pour parler.
« Mais… C’est Cayn… qui m’a dit de le faire… Et… Je… J’ai utilisé le fait de laisser Zéphyr sortir pour… »
Mes mots ne l’intéressaient pas. Cayn avait de toute manière toujours raison, en permanence. Je pouvais lui dire que Cayn avait dit de faire ça… J’avais mal compris, je n’avais pas assez bien fait. Zéphyr restait toujours derrière la vitre et j’avais très envie qu’elle s’envole. Loin, très loin. Ou alors simplement autour du bois Sacré. Mais pas assez proche pour que mon père l’attrape et lui torde la nuque. Ou pire. Je ne savais pas. Le soupir de mon père était comme un vent d’hiver glaçant. Je bafouillais à nouveau devant :
« Je… je ne minaudais pas… »
Il leva la main. Je reculai aussitôt en levant les bras pour me protéger. Même à Winterfell, les murs et les portes étaient épais. Je n’étais même pas sûre que le bruit d’une claque fasse lever le doigt à un garde. Une claque, ce n’était pas grand-chose, pas vrai ? C’était très souvent ce que les autres pensaient. Je m’étais mise à trembler, je n’y pouvais rien, il me terrifiait. Je sentais les larmes me monter aux yeux à chaque mot de mon père.
« Je… Ce… Ce n’est pas ce que vous croyez… Je… Je n’ai jamais minaudé ! Nous… Nous avons parlé du banquet, de lui, de la situation avec les dragons, de ce que je pensais. Il… Il m’a demandé ce que vous pensiez, j’ai dit que je n’en savais rien. Et… Et… Et que pour prendre une décision il devrait sans doute convoquer les autres seigneurs du Nord. Il… Il disait que nous nous étions sur la même longueur d’onde… »
Je ne pouvais pas dire qu’il m’avait invité à rester. Cela serait le rendre trop heureux, je devrais sans doute ! Mais je ne pouvais pas.
« S’il vous plaît père ! Je vous le promets je vous dis la vérité… »
Pas une volée de coups… Pitié, je ne voulais pas prendre une volée de coups. Personne ne viendrait voir ce qu’il se passe, même sur le territoire temporaire de l’écorché. Personne ne viendrait.
« Mais… C’est Cayn… qui m’a dit de le faire… Et… Je… J’ai utilisé le fait de laisser Zéphyr sortir pour… »
Mes mots ne l’intéressaient pas. Cayn avait de toute manière toujours raison, en permanence. Je pouvais lui dire que Cayn avait dit de faire ça… J’avais mal compris, je n’avais pas assez bien fait. Zéphyr restait toujours derrière la vitre et j’avais très envie qu’elle s’envole. Loin, très loin. Ou alors simplement autour du bois Sacré. Mais pas assez proche pour que mon père l’attrape et lui torde la nuque. Ou pire. Je ne savais pas. Le soupir de mon père était comme un vent d’hiver glaçant. Je bafouillais à nouveau devant :
« Je… je ne minaudais pas… »
Il leva la main. Je reculai aussitôt en levant les bras pour me protéger. Même à Winterfell, les murs et les portes étaient épais. Je n’étais même pas sûre que le bruit d’une claque fasse lever le doigt à un garde. Une claque, ce n’était pas grand-chose, pas vrai ? C’était très souvent ce que les autres pensaient. Je m’étais mise à trembler, je n’y pouvais rien, il me terrifiait. Je sentais les larmes me monter aux yeux à chaque mot de mon père.
« Je… Ce… Ce n’est pas ce que vous croyez… Je… Je n’ai jamais minaudé ! Nous… Nous avons parlé du banquet, de lui, de la situation avec les dragons, de ce que je pensais. Il… Il m’a demandé ce que vous pensiez, j’ai dit que je n’en savais rien. Et… Et… Et que pour prendre une décision il devrait sans doute convoquer les autres seigneurs du Nord. Il… Il disait que nous nous étions sur la même longueur d’onde… »
Je ne pouvais pas dire qu’il m’avait invité à rester. Cela serait le rendre trop heureux, je devrais sans doute ! Mais je ne pouvais pas.
« S’il vous plaît père ! Je vous le promets je vous dis la vérité… »
Pas une volée de coups… Pitié, je ne voulais pas prendre une volée de coups. Personne ne viendrait voir ce qu’il se passe, même sur le territoire temporaire de l’écorché. Personne ne viendrait.
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