Baela Targaryen
La Princesse Bâtarde
Âge du Personnage : Officiellement elle a 18 ans, en réalité elle n'en a que 16, mais c'est une chose qu'on lui a caché.
Messages : 745
Dragons d'Or : 2365
L'homme et la femme peuvent se rencontrer, comme le maître et l'apprenti
@Gerold Dondarrion & Baela Targaryen
Elle avait beau cherché à se concentrer, elle devait bien reconnaître qu'il n'était pas possible d'y arriver. Quelques tentatives de missives, qu'elle avait écrites, avaient finies soit déchirées, soit mises en boules et d'autres avaient déjà profité d'une rencontre étroite avec le feu qui brûlait dans l'âtre de la cheminée. Au moins, cela ne faisait que de raviver les flammes à chaque nouveau papier qui se consumait. Elle resta là, un bon moment à ne pas bouger, tout en fixant avec attention le foyer comme si une soudaine solution allait surgir des langues de feu. Mais malheureusement, il n'y avait visiblement pas de réponses miracles et elle n'arrivait nullement à finaliser l'écriture de cette lettre. Baela avait bien trop de choses en tête pour pouvoir parvenir à un semblant de concentration et plus elle essayait de se forcer à la tâche et plus elle avait l'impression que les mots s'échappaient de son esprit. Il fallait dire que ce n'était pas tous les jours qu'elle venait à chercher à répondre à une missive de son géniteur et ce qu'il lui avait écrit, l'avait clairement perturbé autant à la réception de son courrier qu'au moment de se retrouver devant une page blanche et qu'elle se doit de lui répondre. Un bref instant, elle eut envie de rejoindre Rhaena pour lui demander son avis, mais elle ne voulait pas déranger sa sœur une nouvelle fois. L'instant suivant, elle se décidait finalement à ne pas lui répondre du tout. Si Daemon tenait un minimum à la considération des Targaryen, faire simplement illusion à cette image ou juste à faire bonne impression aux différentes familles importantes de Westeros, il se devrait bientôt de se déplacer jusqu'à Port-Réal pour les funérailles officielles de la Reine Laena ainsi que de ses héritiers. Lui qui aimait tant manipuler son entourage ou toute personne venant à croiser son chemin, cela serait le moment idéal pour pouvoir grappiller quelques liens supplémentaires ou toute autre chose qui pourrait lui conférer un pouvoir supplémentaire. Elle se mit à grimacer, être acerbe comme cela envers son géniteur n'allait pas arranger la situation et lui permettre d'obtenir les informations capitales qu'il semblait prêt à divulguer. Elle était tout à fait capable d'être aussi diplomate que sa jumelle, mais rien que cette pensée, de devoir faire un effort pour un homme qui n'en avait jamais fait envers ses filles, cela la faisait largement grimacer. Et à côté de cela, il y avait tellement de choses auxquelles elle devait faire attention et qu'elle devait aider à gérer.
Baela se pinça l'arête du nez et se dirigea vers l'emplacement de Noire-Soeur. La princesse bâtarde venait à avoir une attention toute particulière pour cette épée, et même si elle venait à la porter à la ceinture presque quotidiennement, dans la crainte que quelqu'un puisse la lui voler, elle ne s’entraînait que rarement avec cette dernière, ne voulant pas risquer de blesser qui que ce soit, après tout, l'acier valyrien avait un tranchant inégalable. Pour autant, aujourd'hui, elle avait besoin de se défouler, et pour l'occasion, elle n'avait qu'à le faire avec une partenaire d'exception. Baela quitta le confort de sa chambre pour sortir sous un soleil timide de printemps. Elle resta là quelques instants à profiter des rayons légers qui apportaient une douce chaleur sur le visage. Si elle n'arrivait pas à calmer ses nerfs avec un entraînement à l'épée, elle ne manquerait sans doute pas de rejoindre Danselune pour une balade décoiffante dans le ciel au-dessus de Port-Réal. Rouvrant les yeux, elle alla rejoindre la cour où des hommes d'armes échangeaient quelques coups tout en se lançant des plaisanteries grivoises. Ils s'inclinèrent néanmoins en la voyant arrivée. Malgré le fait que l'agacement venait à être particulièrement fort dans sa tête et dans son cœur, elle avait un profond respect pour ses hommes prêts à donner leur vie pour défendre les siens et même si elle restait une femme, elle savait qu'auprès de certains, elle avait été acceptée. L'un de soldats se rapprocha d'elle pour lui proposer le travail de quelques mouvements, mais elle déclina poliment, se présentant devant le mannequin avec Noire-Soeur à la main. Et alors, elle chargea face à celui-ci et le tailla facilement en pièces en quelques coups bien placés.
Baela se pinça l'arête du nez et se dirigea vers l'emplacement de Noire-Soeur. La princesse bâtarde venait à avoir une attention toute particulière pour cette épée, et même si elle venait à la porter à la ceinture presque quotidiennement, dans la crainte que quelqu'un puisse la lui voler, elle ne s’entraînait que rarement avec cette dernière, ne voulant pas risquer de blesser qui que ce soit, après tout, l'acier valyrien avait un tranchant inégalable. Pour autant, aujourd'hui, elle avait besoin de se défouler, et pour l'occasion, elle n'avait qu'à le faire avec une partenaire d'exception. Baela quitta le confort de sa chambre pour sortir sous un soleil timide de printemps. Elle resta là quelques instants à profiter des rayons légers qui apportaient une douce chaleur sur le visage. Si elle n'arrivait pas à calmer ses nerfs avec un entraînement à l'épée, elle ne manquerait sans doute pas de rejoindre Danselune pour une balade décoiffante dans le ciel au-dessus de Port-Réal. Rouvrant les yeux, elle alla rejoindre la cour où des hommes d'armes échangeaient quelques coups tout en se lançant des plaisanteries grivoises. Ils s'inclinèrent néanmoins en la voyant arrivée. Malgré le fait que l'agacement venait à être particulièrement fort dans sa tête et dans son cœur, elle avait un profond respect pour ses hommes prêts à donner leur vie pour défendre les siens et même si elle restait une femme, elle savait qu'auprès de certains, elle avait été acceptée. L'un de soldats se rapprocha d'elle pour lui proposer le travail de quelques mouvements, mais elle déclina poliment, se présentant devant le mannequin avec Noire-Soeur à la main. Et alors, elle chargea face à celui-ci et le tailla facilement en pièces en quelques coups bien placés.
Laueee
Sam 26 Oct 2024 - 14:06
Gerold Dondarrion
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Âge du Personnage : 56 ans
Messages : 157
Dragons d'Or : 880
L'homme et la femme peuvent se rencontrer comme le maître et l'apprenti
L’inspection de l’entraînement était devenue une routine. J’avais assez rapidement prit mes marques ici, et de la même manière que lorsque j’étais à Havrenoir, je passais régulièrement, à des horaires différents pour surprendre le labeur de mes hommes, je répétais ce schéma à Port-Réal. J’appliquais la même rigueur aux hommes de ma maison qu’aux manteaux d’or. Le guet avait quelques réputations mais son efficacité n’en faisait malheureusement pas encore totalement parti. J’espérais pouvoir résoudre ce soucis, à la fois techniquement mais aussi en termes de réputation, une bonne armée est toujours meilleure si elle est craint, et cela peut même lui éviter des combats, voir lui donner un avantage. Il vaut parfois mieux être surestimé que l’inverse, concentrer entièrement les forces de l’ennemi en un seul point, où plus simplement effrayé de potentiels adversaires. Le guet était encore loin d’être cette force brute qui pourrait faire hésiter de potentiels ennemis, sa présence n’était pas encore synonyme de sentiment de paix, de sécurité, d’apaisement.
Il y avait des vieilles idées sur le Guet, des impressions dont j’avais hérité et dont j’espérais pouvoir me défaire. D’une bande de soudards, résidu de la petite noblesse, alcooliques, joueurs, vendus, violents, la bande qu’avait mit en place Daemon Targaryen avait quelque chose d’une troupe de mercenaire essossii, une sorte de gros bordel sans queue ni tête. Moi, je voulais apporter la rigueur de l’Orage, la force et l’intelligence des armées des Marches. Comme à Havrenoir, je voulais une véritable armée, que son arrivée soit synonyme de réconfort pour la population. C’était un travail d’image tout aussi colossal que la sécurité de la ville elle-même. L’impression que renvoyait le guet, c’était la moitié du travail.
Des séances régulières d’entraînements audacieuses, dures et pratiques étaient le ciment de cette refonte. Je faisais ma visite d’une place d'entraînement dans l’enceinte du Donjon Rouge, habillé aux couleurs de ma maison, une cape dorée visible de tous, l’épée à la ceinture et mon heaume à la main j'inspectais avec un regard dur, un visage fermé et dans un silence inquisiteur.
Je devais forcément remarquer que dans un coin du terrain d’entraînement, un cas particulier attirait le regard de mes hommes. Mais je devinais rapidement, grâce à ses regards mitigés, entre peur, respect et timidité presque enfantine que l’invité du jour n’était pas n’importe qui. Mes cours du matin avec le roi Jaegar devaient suffire à sa Majesté et je doutais sincèrement qu’il prolonge l’expérience sans son professeur. Qui était donc cette exceptionnelle personne qui attirait à lui tant d’étonnements ? Je fus moi-même surpris en découvrant la chevelure argentée de l’une des deux jumelles Targaryen. Certes, je savais depuis que je siégeais au Conseil Restreint que Baela était douée d’un caractère bien à elle et qu’elle ferait une princesse bien remarquable en grandissant. Cependant je ne pouvais m’attendre à la voir déchiqueter un mannequin en bois armée de Noire Soeur, l’épée de Visenya.
“Je ne sais pas ce qu’il vous a fait, mais vous voilà vengé !” J’essayais un trait d’humour. J’étais particulièrement surpris de cette scène. Je savais bien qu’il arrivait aux dorniennes de se battre, et je connaissais l’histoire des Targaryen néanmoins je devais admettre que jamais ne n’avais vu une jeune femme avoir une telle férocitée en elle. La chose ne me déplaisait pas, les questions de foi sont souvent dépassés par la réalité surtout au sein de la famille royale. Je n’étais pas choqué par ce spectacle, j’étais épaté par ça. “Votre Altesse, je me dois de vous prévenir que la trésorerie du guet n’est pas infinie et que ses mannequins ne sont pas gratuits. Peut-être, peut-être, peut-être… Serait-il plus prudent d’envisager un partenaire qui puisse éviter les coups, plutôt que du bois ouvragé ?” N’y avait-il pas quelqu’un dans la garde royale pour se montrer à la hauteur de cette tâche ?
Il y avait des vieilles idées sur le Guet, des impressions dont j’avais hérité et dont j’espérais pouvoir me défaire. D’une bande de soudards, résidu de la petite noblesse, alcooliques, joueurs, vendus, violents, la bande qu’avait mit en place Daemon Targaryen avait quelque chose d’une troupe de mercenaire essossii, une sorte de gros bordel sans queue ni tête. Moi, je voulais apporter la rigueur de l’Orage, la force et l’intelligence des armées des Marches. Comme à Havrenoir, je voulais une véritable armée, que son arrivée soit synonyme de réconfort pour la population. C’était un travail d’image tout aussi colossal que la sécurité de la ville elle-même. L’impression que renvoyait le guet, c’était la moitié du travail.
Des séances régulières d’entraînements audacieuses, dures et pratiques étaient le ciment de cette refonte. Je faisais ma visite d’une place d'entraînement dans l’enceinte du Donjon Rouge, habillé aux couleurs de ma maison, une cape dorée visible de tous, l’épée à la ceinture et mon heaume à la main j'inspectais avec un regard dur, un visage fermé et dans un silence inquisiteur.
Je devais forcément remarquer que dans un coin du terrain d’entraînement, un cas particulier attirait le regard de mes hommes. Mais je devinais rapidement, grâce à ses regards mitigés, entre peur, respect et timidité presque enfantine que l’invité du jour n’était pas n’importe qui. Mes cours du matin avec le roi Jaegar devaient suffire à sa Majesté et je doutais sincèrement qu’il prolonge l’expérience sans son professeur. Qui était donc cette exceptionnelle personne qui attirait à lui tant d’étonnements ? Je fus moi-même surpris en découvrant la chevelure argentée de l’une des deux jumelles Targaryen. Certes, je savais depuis que je siégeais au Conseil Restreint que Baela était douée d’un caractère bien à elle et qu’elle ferait une princesse bien remarquable en grandissant. Cependant je ne pouvais m’attendre à la voir déchiqueter un mannequin en bois armée de Noire Soeur, l’épée de Visenya.
“Je ne sais pas ce qu’il vous a fait, mais vous voilà vengé !” J’essayais un trait d’humour. J’étais particulièrement surpris de cette scène. Je savais bien qu’il arrivait aux dorniennes de se battre, et je connaissais l’histoire des Targaryen néanmoins je devais admettre que jamais ne n’avais vu une jeune femme avoir une telle férocitée en elle. La chose ne me déplaisait pas, les questions de foi sont souvent dépassés par la réalité surtout au sein de la famille royale. Je n’étais pas choqué par ce spectacle, j’étais épaté par ça. “Votre Altesse, je me dois de vous prévenir que la trésorerie du guet n’est pas infinie et que ses mannequins ne sont pas gratuits. Peut-être, peut-être, peut-être… Serait-il plus prudent d’envisager un partenaire qui puisse éviter les coups, plutôt que du bois ouvragé ?” N’y avait-il pas quelqu’un dans la garde royale pour se montrer à la hauteur de cette tâche ?
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Sam 9 Nov 2024 - 15:35
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