Daemon Targaryen
Le Prince Vaurien
Âge du Personnage : 51 ans
Messages : 427
Dragons d'Or : 1475
Le soleil déclinait lentement à l'horizon, teintant le ciel du Conflans d'ambre et d'amarante, lorsque deux silhouettes ailées fendirent les nuages. Daemon Targaryen, juché sur le dos de Caraxès, menait la danse, suivi de très près par son beau-fils Lucerys, en selle sur Ararax. Les deux dragons, l'un rouge sang et l'autre d'un blanc nacré, survolaient les terres verdoyantes du Conflans, leurs figures serpentines surplombant les champs et les rivières en contrebas.
Le paysage qui s'étendait sous eux était un entrelacs de cours d'eau scintillants et de forêts abondantes. Les rivières, telles des veines d'argent, se faufilaient à travers les plaines fertiles, alimentant les terres fertiles qui faisaient la renommée du Conflans. Ça et là, des bosquets d'arbres centenaires ponctuaient l'horizon, leurs feuillages denses offrant un refuge à une faune abondante.
Daemon était en quête des contours fortifiés de la cité Vivesaigues, siège ancestral de la maison Tully.
[Daemon] "Là-bas," lança Daemon à Lucerys par-dessus le rugissement du vent. "Nous arrivons enfin."
En effet, au confluent de la Ruffurque et de la Culbute, les tours massives du château Tully, surmontées de couples distinctives, émergeaient de la brume du soir. Ses murs de craie, d'ordinaire blanchâtres, se paraient d'une couleur orangée à la faveur des derniers rayons du soleil. La forteresse était majestueuse, épicentre infaillible de ces cours d'eau tumultueux qui l'entouraient de toutes parts.
Sans hésitation, Daemon dirigea Caraxès vers la cour principale du château. Le dragon rouge plongea dans un rugissement assourdissant, ses ailes projetant bientôt leurs ombres sur les remparts du château. Les gardes, pris au dépourvu, s'agitaient comme des fourmis, certains sonnant l'alarme tandis que d'autres restaient figés de stupeur.
Caraxès atterrit avec une grâce surprenante pour une créature de sa taille, ses griffes raclant les pavés de la cour. Daemon mit pied à terre d'un mouvement fluide, son armure d'un acier noir de jais lui donnant une allure presque spectrale à l'heure du crépuscule. Seule sa chevelure argentée et sa peau blanche contrastaient avec la noirceur de ses atours. Arrax se posa à son tour, Lucerys descendant une assurance et une détermination toute similaire.
[Daemon]"Eh bien," dit Daemon, un sourire narquois aux lèvres alors qu'il observait le chaos qu'il avait semé, "il semblerait que Lord Elmo Tully n'ait pas prévu de visiteurs ce soir."
Les portes du donjon s'ouvrirent à la volée, laissant apparaître Lord Elmo Tully lui-même, entouré de ses gardes et conseillers. Son visage trahissait un mélange de surprise, de crainte et de colère contenue.
Daemon s'avança, sa cape arborant les armoiries de la Flamme Sombre flottant derrière lui comme un voile de soie au gré du vent.
[Daemon]"Lord Tully," dit-il d'une voix qui portait à travers la cour, "pardonnez notre arrivée... inopinée. Mais les temps troublés appellent des mesures exceptionnelles, n'est-ce pas ?"
Le paysage qui s'étendait sous eux était un entrelacs de cours d'eau scintillants et de forêts abondantes. Les rivières, telles des veines d'argent, se faufilaient à travers les plaines fertiles, alimentant les terres fertiles qui faisaient la renommée du Conflans. Ça et là, des bosquets d'arbres centenaires ponctuaient l'horizon, leurs feuillages denses offrant un refuge à une faune abondante.
Daemon était en quête des contours fortifiés de la cité Vivesaigues, siège ancestral de la maison Tully.
[Daemon] "Là-bas," lança Daemon à Lucerys par-dessus le rugissement du vent. "Nous arrivons enfin."
En effet, au confluent de la Ruffurque et de la Culbute, les tours massives du château Tully, surmontées de couples distinctives, émergeaient de la brume du soir. Ses murs de craie, d'ordinaire blanchâtres, se paraient d'une couleur orangée à la faveur des derniers rayons du soleil. La forteresse était majestueuse, épicentre infaillible de ces cours d'eau tumultueux qui l'entouraient de toutes parts.
Sans hésitation, Daemon dirigea Caraxès vers la cour principale du château. Le dragon rouge plongea dans un rugissement assourdissant, ses ailes projetant bientôt leurs ombres sur les remparts du château. Les gardes, pris au dépourvu, s'agitaient comme des fourmis, certains sonnant l'alarme tandis que d'autres restaient figés de stupeur.
Caraxès atterrit avec une grâce surprenante pour une créature de sa taille, ses griffes raclant les pavés de la cour. Daemon mit pied à terre d'un mouvement fluide, son armure d'un acier noir de jais lui donnant une allure presque spectrale à l'heure du crépuscule. Seule sa chevelure argentée et sa peau blanche contrastaient avec la noirceur de ses atours. Arrax se posa à son tour, Lucerys descendant une assurance et une détermination toute similaire.
[Daemon]"Eh bien," dit Daemon, un sourire narquois aux lèvres alors qu'il observait le chaos qu'il avait semé, "il semblerait que Lord Elmo Tully n'ait pas prévu de visiteurs ce soir."
Les portes du donjon s'ouvrirent à la volée, laissant apparaître Lord Elmo Tully lui-même, entouré de ses gardes et conseillers. Son visage trahissait un mélange de surprise, de crainte et de colère contenue.
Daemon s'avança, sa cape arborant les armoiries de la Flamme Sombre flottant derrière lui comme un voile de soie au gré du vent.
[Daemon]"Lord Tully," dit-il d'une voix qui portait à travers la cour, "pardonnez notre arrivée... inopinée. Mais les temps troublés appellent des mesures exceptionnelles, n'est-ce pas ?"
Ven 4 Oct 2024 - 21:28
Lucerys Targaryen
L'épée du Dragon Noir
Âge du Personnage : 17 ans
Messages : 732
Dragons d'Or : 1917
Messages : 732
Dragons d'Or : 1917
Le monde s’étalait sous mon dragon, dévoilant couleur et forme que lorsque les pieds étaient fichés dans le sol ne permettait pas de savourer les beautés totales de ce monde. D’en haut, je pouvais admirer toutes les nuances du monde et le ciel s’embrasser de part le soleil et non pas part les flammes de dragon. De rubis et de grenat. C’était beau, et en dessous de nous, le Conflans, toujours aussi verdoyant et aquatiques. C’était beau, juste beau. Je laissai mon esprit virevolter brièvement alors qu’Arrax continuait de voler, suivant Caraxès. Au milieu des nuages, il devenait invisible, ou presque, dragon dont la blancheur était digne de l’albâtre. Je posai un instant ma main sur ses écailles chaudes. J’aimais voler, j’aimais ces instants hors du temps et de l’espace, enfin presque. Je me sentais bien, dans ces vents chargés de l’odeur de l’herbe et des rivières. C’était agréable. Mon regard revient à Daemon lorsqu’il me désigna Vivesaigue, forteresse triangulaire qui trônait au milieu des rivières… J’inspirais profondément avant d’incliner la tête.
« Compris. Je te suis. »
Comme toujours. J’étais toujours dans le sillage de Daemon. On plongea vers la cours, Arrax légèrement en retrait de Caraxès. Il valait mieux en tout cas. Je n’avais aucune envie de gérer des dragons en colère. Il fit écho au cri de son compère rouge, et comme l’ombre blanche qu’il était, il se posa à ses côtés, arquant légèrement son cou, il poussa un nouveau cri alors que les hommes Tully couraient partout, inquiets. Et la nervosité faisait trembler l’air, Arrax inclina la tête sur le côté alors que je mis pieds à terre, une main sur son épaule. Si Daemon portait fièrement ses cheveux d’argent, pour ma part, je n’avais de couleur Targaryen que celle obscure de ma mère. Je tournai la tête vers mon presque père, rajustant machinalement la position de ma cape.
« Les corbeaux sont plus lents que les Dragons Daemon. »
Fis-je d’une voix calme et je tournai la tête vers le seigneur du lieu, mon regard l’analysa, je restais proche de Daemon, mais légèrement en retrait, pour l’instant on ne me demandait pas mon avis et en réalité, je n’étais pas Jaca, on ne me demandait pas d’être un bon orateur ou d’être la parole. Daemon était là, j’étais surtout là pour apprendre encore à ses côtés. Je m’inclinai, juste ce qu’il fallait, devant le Tully, restant malgré tout muet, c’était à Daemon au Tully de parler. Arrax tendit légèrement le cou et mon regard se posa sur lui brièvement. Il ne semblait pas plus nerveux que cela, tant mieux. Ma cape claqua légèrement dans mon dos, faisant danser le symbole de la sombre flamme. Rester en retrait et surtout contrôler son impulsivité. Je le savais c’était mon plus gros défaut. Il fallait que je me contrôle.
« Compris. Je te suis. »
Comme toujours. J’étais toujours dans le sillage de Daemon. On plongea vers la cours, Arrax légèrement en retrait de Caraxès. Il valait mieux en tout cas. Je n’avais aucune envie de gérer des dragons en colère. Il fit écho au cri de son compère rouge, et comme l’ombre blanche qu’il était, il se posa à ses côtés, arquant légèrement son cou, il poussa un nouveau cri alors que les hommes Tully couraient partout, inquiets. Et la nervosité faisait trembler l’air, Arrax inclina la tête sur le côté alors que je mis pieds à terre, une main sur son épaule. Si Daemon portait fièrement ses cheveux d’argent, pour ma part, je n’avais de couleur Targaryen que celle obscure de ma mère. Je tournai la tête vers mon presque père, rajustant machinalement la position de ma cape.
« Les corbeaux sont plus lents que les Dragons Daemon. »
Fis-je d’une voix calme et je tournai la tête vers le seigneur du lieu, mon regard l’analysa, je restais proche de Daemon, mais légèrement en retrait, pour l’instant on ne me demandait pas mon avis et en réalité, je n’étais pas Jaca, on ne me demandait pas d’être un bon orateur ou d’être la parole. Daemon était là, j’étais surtout là pour apprendre encore à ses côtés. Je m’inclinai, juste ce qu’il fallait, devant le Tully, restant malgré tout muet, c’était à Daemon au Tully de parler. Arrax tendit légèrement le cou et mon regard se posa sur lui brièvement. Il ne semblait pas plus nerveux que cela, tant mieux. Ma cape claqua légèrement dans mon dos, faisant danser le symbole de la sombre flamme. Rester en retrait et surtout contrôler son impulsivité. Je le savais c’était mon plus gros défaut. Il fallait que je me contrôle.
Ven 4 Oct 2024 - 21:57
Aelix Tagaros
L'Architecte des courants
Âge du Personnage : 36 ans
Messages : 2758
Dragons d'Or : 4745
Elmo Tully
Joué par Aelix Tagaros
PNJ demandé par Daemon et Lucerys Targaryen
PRÉSENTATION DU PNJ
Elmo Tully est le seigneur suzerain du Conflans et reçoit Daemon et Lucerys Targaryen venus à sa rencontre à Vivesaigues. Le Lord du Conflans n'est pas au courant des motivations précises des deux Targaryen mais se doute tout de même qu'ils viennent discuter de ses allégeances, d'autant plus que le Tully sait que les Targaryen ont fait une halte à Harrenhal avant de venir le trouver. Dans le contexte trouble que connait Westeros, leur entrevue s'avère décisive. FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
Elmo Tully se tenait droit comme une flèche sur le seuil du donjon, son regard scrutant la scène surréaliste qui se déroulait dans sa cour. Les dernières lueurs du jour caressaient les écailles des dragons, projetant des reflets rougeoyants sur les murs de pierre de Vivesaigues. Le seigneur du Conflans sentit un frisson parcourir son échine, mélange de crainte et d'excitation face à ces créatures légendaires. Son visage, habituellement jovial et ouvert, arborait maintenant une expression indéchiffrable. Ses yeux d'un bleu profond, rappelant les eaux tumultueuses de la Ruffurque, ne quittaient pas Daemon Targaryen. La silhouette imposante du prince, vêtu de noir, contrastait vivement avec sa chevelure argentée qui semblait presque luire dans la pénombre grandissante.
Elmo fit un pas en avant, ses bottes de cuir crissant sur les pavés de la cour. Sa main droite, par réflexe, vint se poser sur le pommeau de son épée. Ce geste, plus instinctif que menaçant, trahissait sa nervosité face à cette visite inattendue. Le seigneur de Vivesaigues prit une profonde inspiration, s'efforçant de maîtriser le tumulte de ses émotions.
« Prince Daemon, Prince Lucerys» dit-il d'une voix mesurée, ni chaleureuse ni hostile. « Votre... entrée spectaculaire ne manquera pas de faire jaser dans tout le Conflans. J'ose espérer que l'urgence de votre visite justifie une telle démonstration de force. » Ses yeux se posèrent brièvement sur Lucerys, notant la ressemblance frappante du jeune homme avec sa mère, Rhaenyra. Cette observation ne fit qu'accentuer le malaise d'Elmo. Il était partagé entre son devoir envers la couronne et son sens de la justice qui le poussait naturellement vers la cause de Rhaenyra. Le seigneur du Conflans fit un geste à ses gardes, leur intimant silencieusement de baisser leurs armes, mais de rester vigilants. L'atmosphère était électrique, chargée de tension et d'anticipation. Les serviteurs et les habitants du château, attirés par le bruit et l'agitation, commençaient à affluer dans la cour, leurs visages exprimant un mélange de crainte et d'émerveillement.
« Je vous prie d'excuser notre... surprise, » poursuivit Elmo, choisissant soigneusement ses mots. « Vivesaigues n'a pas l'habitude d'accueillir des visiteurs aussi illustres sans préavis aucun. Néanmoins, l'hospitalité des Tully n'est pas un vain mot. Entrez donc, nous pourrons discuter plus confortablement à l'intérieur. » Il fit un pas de côté, invitant d'un geste Daemon et Lucerys à le suivre dans le donjon. Alors qu'ils s'avançaient, Elmo ne put s'empêcher de jeter un regard en arrière vers les dragons. Caraxès, imposant et menaçant, semblait surveiller chacun de ses mouvements de ses yeux de braise. Arrax, plus petit mais non moins impressionnant, s'était installé non loin, sa présence ajoutant à la tension palpable qui régnait dans la cour un éclat d’inquiétudes supplémentaires.
À l'intérieur, les couloirs de pierre résonnaient du bruit de leurs pas. Les tapisseries aux couleurs vives des Tully - bleu et rouge - ornaient les murs, contrastant avec l'armure sombre de Daemon. Elmo les conduisit jusqu'à la grande salle, où un feu ronflait déjà dans l'âtre massif, projetant des ombres dansantes sur les murs. « Du vin ? » proposa-t-il, plus par politesse que par réelle hospitalité. « Ou peut-être préféreriez-vous aller droit au but de votre visite ? » Ses yeux allaient de Daemon à Lucerys, cherchant à déceler leurs intentions. Le visage du Conflanais restait impassible, mais intérieurement, son esprit bouillonnait. Les tensions entre les factions des Rouges, des Verts et des Noirs avaient placé le Conflans dans une position délicate. Chaque mot, chaque geste pouvait être interprété comme une prise de position. Et maintenant, avec l'arrivée impromptue de ces deux représentants de la faction des Noirs, Elmo se sentait marcher sur des œufs.
« J'avoue, » continua-t-il, « que votre présence ici soulève de nombreuses questions. Les temps sont troublés, comme vous l'avez si justement fait remarquer, Prince Daemon. Mais je me demande si votre... démonstration ne risque pas d'attiser davantage les braises plutôt que de les éteindre. » Elmo s'approcha d'une des grandes fenêtres qui donnaient sur la cour. De là, il pouvait encore apercevoir les silhouettes imposantes des dragons. Leur présence était un rappel constant de la puissance des Targaryen, une puissance qui pouvait aussi bien protéger que détruire. « Le Conflans a toujours été une terre de passage, un carrefour où se croisent les hommes et les idées, » poursuivit-il, son regard perdu dans le lointain. « Aujourd'hui, il semble que ce soit aussi un carrefour où se rencontrent les ambitions et les conflits. Nous marchons sur un fil, Prince Daemon. Un fil tendu entre le devoir, la loyauté et ce que nous croyons être juste. »
Il se retourna pour faire face à ses invités, son visage toujours indéchiffrable.
« Les lettres de lasouveraine Rhaenyra n'ont fait qu'ajouter de l'huile sur le feu. Chaque maison du Conflans se trouve maintenant confrontée à un choix impossible. Et votre arrivée... eh bien, disons qu'elle ne simplifie pas les choses. » Elmo fit quelques pas, ses mains jointes dans son dos, comme s'il pesait chacun de ses mots.
« Je ne peux m'empêcher de me demander, Prince Daemon, quel message vous espérez envoyer en arrivant ainsi, sur le dos de vos dragons, sans annonce préalable. Est-ce une démonstration de force ? Une tentative d'intimidation ? Ou simplement une visite de courtoisie particulièrement... flamboyante ? »
Il s'arrêta, fixant son interlocuteur droit dans les yeux.
« Princes, je vous écoute. Quelle est la raison de votre visite ? Et comment puis-je vous être utile... tout en restant fidèle à mes devoirs envers le royaume et envers mon peuple ? »
Jeu 10 Oct 2024 - 18:32
Daemon Targaryen
Le Prince Vaurien
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Dragons d'Or : 1475
Une fois n’est pas coutume, l’attitude de Daemon, lors de l’arrivée de Lord Tully demeura aussi modeste qu’il en était capable. Le Prince Targaryen, qui par tous les pores de sa peau, par chaque regard qu’il jetait sur autrui, ou par chaque foulée qu’il engageait dans son armure exubérante, transpirait la condescendance à chaque instant, bon gré ou malgré lui, bien qu’il s’efforçât de la dissimuler du mieux qu’il pouvait en cet instant présent. C’est qu’elle lui était absolument naturelle ; comme une seconde nature, ancrée au plus profond de son être, lui insufflant la certitude inébranlable que son extraction familiale prévalait par essence sur toutes les autres, et lui conférait, par le seul fait d’être un jour venu au monde, une qualité humaine supérieure à tous égards. L’homme avança dans la cour centrale du donjon de Vivesaigues du pas de celui qui paraissait chez lui : confiant, sans retenue, droit comme un i. Suivi de près par son beau-fils, le Targaryen marchait d’une foulée déterminée jusqu’à son hôte, tandis que derrière lui la silhouette massive de Caraxès, au tempérament peu conciliant, interdisait par sa simple présence toute tentative hasardeuse d’un homme en armes alentours à son encontre. Et puis il y avait aussi Arrax, juste à côté, certes bien plus jeune mais dont la taille était d’ores et déjà dissuasive, de même que son caractère, réputé combatif.
Lorsqu’il parvint enfin à hauteur d’homme, face à Elmo Tully qui le surplombait de quelques marches, Daemon se montra respectueux envers ce dernier et resta un instant ici, saluant le seigneur suzerain d’un signe de tête appuyé, qui ne laissait aucun doute quant à la réelle sincérité de ses respects. Le Prince écouta les premiers mots du tenancier des lieux, maître des terres riveraines, qui pointa immédiatement le caractère cavalier et un peu trop visible de leur arrivée à Vivesaigues. Daemon prit une profonde inspiration avant de répondre à son hôte, conscient que la première impression conditionnerait toutes les autres et que leur atterrissage en trombe entre les quatre murs du château n’avait pas contribué à mettre le Lord dans les meilleures dispositions possibles. Relevant la tête après son salut, le Prince croisa le regard d’Elmo. Il balaya ensuite les lieux des yeux, réalisant que, partout, soldats et Riverains observaient la scène en silence. Il était donc primordial que Daemon, par son propos ménage absolument le rang du Tully qui, en cet instant, chercherait aussi à montrer aux siens qu’il était ici en sa demeure, et qu’on lui devait par conséquent le respect.
[Daemon] "Lord Tully. J’ai fait partir une missive par corbeau voilà deux ou trois jours depuis Harrenhal, vous prévenant de notre venue. Je suis navré que nous n’ayons pas pu nous présenter ici de manière plus discrète. Notre arrivée précipitée se justifie par l'urgence du contexte que vous connaissez. Et je me devais de venir vous rencontrer au plus vite. De vous à moi, en arrivant ici à dos de dragons, nous n’aurions de toute façon pas eu le loisir de jouer sur la furtivité…" dit-il d’un air léger.
Tandis qu’Elmo leur confirmait son accueil et proposait aux deux Targaryen de le suivre jusqu’à l’intérieur du château, Daemon lui emboîta le pas sans attendre, poursuivant la discussion en marchant. Avant de pénétrer les portes du donjon Tully, le Targaryen se retourna brièvement, communiquant à son dragon rouge dans un langage visuel qui leur appartenait et qui sembla immédiatement avoir pour conséquence que Caraxès s’installe dans une position d’attente, mais non moins vigilante. Il veillerait, patiemment.
A l’intérieur, Daemon parcourut les murs et tapisseries qui ornaient les murs et les appartements de la famille au blason ichtyen. Il leur reconnut une certaine beauté et une qualité de facture qu’il ne soupçonnait pas, même s’il n’en dirait rien. Suivant les propositions successives de son hôte, le Targaryen s’installa à table, accepta la coupe de vin qui venait de lui être offerte et leva son verre en signe de remerciement pour l’accueil, souhaitant par la même occasion santé et fortune à Elmo Tully ainsi qu’à sa famille.
Et puis, reposant le calice sur la table et réunissant ses pensées, Daemon adopta derechef une posture et un ton beaucoup plus grave, délaissant très vite les bonhommies coutumières pour donner à Lord Tully ce qu’il semblait souhaiter : la transparence. Le seigneur suzerain évoqua beaucoup de choses : sa préoccupation quant à la situation du royaume, largement partagée en et par-delà ses propres frontières, l’étonnement quant à leur visite inopinée à Vivesaigues, qui soulevait nécessairement beaucoup de questions pour lui, ainsi que la lettre reçue quelques jours plus tôt de la main de Rhaenyra, laquelle avait affirmé ses prétentions légitimes aux nobles du continent tout entier. Mis face à ces points d’interrogation vivaces, Daemon ne tergiverserait pas. L’homme aux cheveux d’argent, jadis blond platine, s’installa au fond du dossier de sa chaise, dévisageant Elmo quelques secondes et armant ses paroles. Puis, après un instant d’hésitation, il se réavança, posant désormais les coudes sur la table tout en se penchant un peu vers son interlocuteur, il reprit la parole.
[Daemon] "Vous êtes un homme avisé et sagace, Lord Tully. Nous le savons vous et moi. Vous vous doutez très certainement que mon déplacement jusqu’ici ne correspond pas qu’à une rencontre de courtoisie."
Le Prince marqua une brève pause.
[Daemon] "Le Trône de Fer est usurpé et mon épouse, la Reine Rhaenyra, entend réaffirmer ses droits légitimes. Je sais que le Conflans, pour partie, reconnaît son titre. Je sais aussi qu’une partie refuse pour l’instant de prendre position. Mais nous aurons besoin du concours des Riverains. J’ai besoin de vous, Lord Tully."
Fouillant dans un renfoncement entre deux plaques de son armure en acier sombre, Daemon en extrait une missive, scellée du blason de la Sombre Flamme.
[Daemon] "Nous savons ce que signifierait un ralliement du Conflans, et la force que votre soutien conférerait immédiatement à notre cause. Et nous sommes donc disposés à rétribuer une telle alliance à sa juste valeur. Rhaenyra possède trois fils de son mariage avec Laenor Velaryon, chacun aspirant un jour à se fiancer. Son aîné, Jacaerys, est prétendant légitime au trône. Et nous possédons elle et moi trois enfants d’un âge encore jeune mais qui devront aussi se marier. Quant à vous, Messire, notre conseil restreint vous serait naturellement ouvert. Chacun en Westeros connait votre sens du commerce et votre expérience dans l’exercice des responsabilités. Ces qualités, mises au service de l’administration du royaume, seraient naturellement précieuses et offriraient à votre famille une juste récompense à votre engagement envers Rhaenyra."
Il la tendit à son hôte et lui laissa le temps d’en prendre connaissance. Le courrier, signé de Rhaenyra Targaryen, confirmait les paroles qu’il venait de tenir et l’engagement officiel de son épouse quant au fait de consentir à des contreparties significatives en échange d’un soutien politique et militaire du Conflans. Ce qu’Elmo ne savait pas, c’est que Daemon espérait secrètement que le Tully privilégie l’hypothèse d’un mariage entre l’un de ses beaux-fils et une fille que le seigneur suzerain ne possédait pas encore. Car le Prince Targaryen, versé tout entier dans la tradition incestueuse de sa famille, ressentait déjà en son for intérieur un certain dégoût à l’idée qu’un de ses enfants n’avilisse son sang en le mêlant à celui d’une famille non valyrienne de Westeros. Mais si tel était le prix à payer pour obtenir le support du Conflans et placer sa bien-aimée sur Port-Réal : il n’hésiterait probablement pas. Du reste, et Daemon le savait, l’avis d’Elmo Tully n’était peut-être pas totalement neutre quant à la position à adopter vis-à-vis du conflit dynastique naissant dans la famille Targaryen. Et pour cause, son épouse, Lady, Aria Tully, faisait partie des personnalités riveraines dont le soutien à la faction des Degrés-de-Pierre était de notoriété publique. Il était donc probable, se disait le Prince vaurien, qu’Elmo ait pu être favorablement influencé par sa femme, lors de leurs discussions intimes quant à la situation actuelle du royaume.
Lorsqu’il parvint enfin à hauteur d’homme, face à Elmo Tully qui le surplombait de quelques marches, Daemon se montra respectueux envers ce dernier et resta un instant ici, saluant le seigneur suzerain d’un signe de tête appuyé, qui ne laissait aucun doute quant à la réelle sincérité de ses respects. Le Prince écouta les premiers mots du tenancier des lieux, maître des terres riveraines, qui pointa immédiatement le caractère cavalier et un peu trop visible de leur arrivée à Vivesaigues. Daemon prit une profonde inspiration avant de répondre à son hôte, conscient que la première impression conditionnerait toutes les autres et que leur atterrissage en trombe entre les quatre murs du château n’avait pas contribué à mettre le Lord dans les meilleures dispositions possibles. Relevant la tête après son salut, le Prince croisa le regard d’Elmo. Il balaya ensuite les lieux des yeux, réalisant que, partout, soldats et Riverains observaient la scène en silence. Il était donc primordial que Daemon, par son propos ménage absolument le rang du Tully qui, en cet instant, chercherait aussi à montrer aux siens qu’il était ici en sa demeure, et qu’on lui devait par conséquent le respect.
[Daemon] "Lord Tully. J’ai fait partir une missive par corbeau voilà deux ou trois jours depuis Harrenhal, vous prévenant de notre venue. Je suis navré que nous n’ayons pas pu nous présenter ici de manière plus discrète. Notre arrivée précipitée se justifie par l'urgence du contexte que vous connaissez. Et je me devais de venir vous rencontrer au plus vite. De vous à moi, en arrivant ici à dos de dragons, nous n’aurions de toute façon pas eu le loisir de jouer sur la furtivité…" dit-il d’un air léger.
Tandis qu’Elmo leur confirmait son accueil et proposait aux deux Targaryen de le suivre jusqu’à l’intérieur du château, Daemon lui emboîta le pas sans attendre, poursuivant la discussion en marchant. Avant de pénétrer les portes du donjon Tully, le Targaryen se retourna brièvement, communiquant à son dragon rouge dans un langage visuel qui leur appartenait et qui sembla immédiatement avoir pour conséquence que Caraxès s’installe dans une position d’attente, mais non moins vigilante. Il veillerait, patiemment.
A l’intérieur, Daemon parcourut les murs et tapisseries qui ornaient les murs et les appartements de la famille au blason ichtyen. Il leur reconnut une certaine beauté et une qualité de facture qu’il ne soupçonnait pas, même s’il n’en dirait rien. Suivant les propositions successives de son hôte, le Targaryen s’installa à table, accepta la coupe de vin qui venait de lui être offerte et leva son verre en signe de remerciement pour l’accueil, souhaitant par la même occasion santé et fortune à Elmo Tully ainsi qu’à sa famille.
Et puis, reposant le calice sur la table et réunissant ses pensées, Daemon adopta derechef une posture et un ton beaucoup plus grave, délaissant très vite les bonhommies coutumières pour donner à Lord Tully ce qu’il semblait souhaiter : la transparence. Le seigneur suzerain évoqua beaucoup de choses : sa préoccupation quant à la situation du royaume, largement partagée en et par-delà ses propres frontières, l’étonnement quant à leur visite inopinée à Vivesaigues, qui soulevait nécessairement beaucoup de questions pour lui, ainsi que la lettre reçue quelques jours plus tôt de la main de Rhaenyra, laquelle avait affirmé ses prétentions légitimes aux nobles du continent tout entier. Mis face à ces points d’interrogation vivaces, Daemon ne tergiverserait pas. L’homme aux cheveux d’argent, jadis blond platine, s’installa au fond du dossier de sa chaise, dévisageant Elmo quelques secondes et armant ses paroles. Puis, après un instant d’hésitation, il se réavança, posant désormais les coudes sur la table tout en se penchant un peu vers son interlocuteur, il reprit la parole.
[Daemon] "Vous êtes un homme avisé et sagace, Lord Tully. Nous le savons vous et moi. Vous vous doutez très certainement que mon déplacement jusqu’ici ne correspond pas qu’à une rencontre de courtoisie."
Le Prince marqua une brève pause.
[Daemon] "Le Trône de Fer est usurpé et mon épouse, la Reine Rhaenyra, entend réaffirmer ses droits légitimes. Je sais que le Conflans, pour partie, reconnaît son titre. Je sais aussi qu’une partie refuse pour l’instant de prendre position. Mais nous aurons besoin du concours des Riverains. J’ai besoin de vous, Lord Tully."
Fouillant dans un renfoncement entre deux plaques de son armure en acier sombre, Daemon en extrait une missive, scellée du blason de la Sombre Flamme.
[Daemon] "Nous savons ce que signifierait un ralliement du Conflans, et la force que votre soutien conférerait immédiatement à notre cause. Et nous sommes donc disposés à rétribuer une telle alliance à sa juste valeur. Rhaenyra possède trois fils de son mariage avec Laenor Velaryon, chacun aspirant un jour à se fiancer. Son aîné, Jacaerys, est prétendant légitime au trône. Et nous possédons elle et moi trois enfants d’un âge encore jeune mais qui devront aussi se marier. Quant à vous, Messire, notre conseil restreint vous serait naturellement ouvert. Chacun en Westeros connait votre sens du commerce et votre expérience dans l’exercice des responsabilités. Ces qualités, mises au service de l’administration du royaume, seraient naturellement précieuses et offriraient à votre famille une juste récompense à votre engagement envers Rhaenyra."
Il la tendit à son hôte et lui laissa le temps d’en prendre connaissance. Le courrier, signé de Rhaenyra Targaryen, confirmait les paroles qu’il venait de tenir et l’engagement officiel de son épouse quant au fait de consentir à des contreparties significatives en échange d’un soutien politique et militaire du Conflans. Ce qu’Elmo ne savait pas, c’est que Daemon espérait secrètement que le Tully privilégie l’hypothèse d’un mariage entre l’un de ses beaux-fils et une fille que le seigneur suzerain ne possédait pas encore. Car le Prince Targaryen, versé tout entier dans la tradition incestueuse de sa famille, ressentait déjà en son for intérieur un certain dégoût à l’idée qu’un de ses enfants n’avilisse son sang en le mêlant à celui d’une famille non valyrienne de Westeros. Mais si tel était le prix à payer pour obtenir le support du Conflans et placer sa bien-aimée sur Port-Réal : il n’hésiterait probablement pas. Du reste, et Daemon le savait, l’avis d’Elmo Tully n’était peut-être pas totalement neutre quant à la position à adopter vis-à-vis du conflit dynastique naissant dans la famille Targaryen. Et pour cause, son épouse, Lady, Aria Tully, faisait partie des personnalités riveraines dont le soutien à la faction des Degrés-de-Pierre était de notoriété publique. Il était donc probable, se disait le Prince vaurien, qu’Elmo ait pu être favorablement influencé par sa femme, lors de leurs discussions intimes quant à la situation actuelle du royaume.
Jeu 10 Oct 2024 - 22:38
Lucerys Targaryen
L'épée du Dragon Noir
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Je restai en retrait derrière Daemon, de toute manière, on m’avait demandé de me taire et d’apprendre. Arrax était toujours derrière Caraxès, plus petit, légèrement plus nerveux que lui, mais il prenait exemple sur le dragon rouge, comme moi sur son cavalier. Je me tournai vers le seigneur Tully qui était nerveux, du moins c’était l’impression que j’avais. Je m’inclinai poliment devant lui, toujours en retrait. Je savais très bien qu’entre mon beau-père et moi, c’était mon beau-père qu’on remarquait, il avait cette présence et cette morgue que je n’avais pas. Et je crois… Que j’avais besoin de m’en inspirer un peu, sauf que je n’étais pas encore à son niveau. Entrée spectaculaire ? Et pourtant nous n’avions fait aucune cabriole ! Nullement. Nous nous étions juste posés, tout simplement. Enfin, un dragon était toujours impressionnant. Mais le seigneur Tully montrait qu’il était chez lui. Arrax arqua légèrement le cou alors que des soldats étaient absolument partout. Je me tendis légèrement, carrant mes épaules. Daemon le rassura immédiatement sur notre présence et notre arrivée, que nous avions prévenue pourtant ! Je tournai légèrement la tête vers Arrax qui semblait avoir grande envie de me suivre parce qu’il fit un pas en avant. Ma tête s’inclina légèrement pour lui faire signe d’attendre. Caraxès s’était mis en position d’attente, mon dragon l’imita donc, mais il n’aimait pas ça. Pas ça du tout.
J’avançai dans les couloirs, observant les lieux avec grande attention. C’était d’un orgueil de bon goût, affichant fièrement leurs couleurs, leurs exploits, leur fortune et leur gloire. Et j’appréciais également ces couleurs vives, si loin des couleurs sombres de notre faction. Est-ce que j’aurais préféré porter ces couleurs ? Je n’en avais aucune idée. J’écoutai les bruits tout autour de nous, tournant la tête pour scruter le monde, les serviteurs, l’endroit. Est-ce que j’étais nerveux ? Sans doute un peu. La chaleur du feu me frappa au visage lorsque je rentrais dans la grande salle, cela faisait du bien ! Et pourtant j’adorais voler ! Mais le froid qu’on pouvait ressentir… c’était toujours présent malgré la laine et les protections. J’inclinai la tête vers le seigneur du lieu pour le remercier avant de m’asseoir à la droite de Daemon.
« Je vous remercie seigneur Tully. »
Qui se montra aussitôt… quelque peu septique de note présence et de notre bienvenue ici. Je glissai un regard vers Daemon, je n’étais pas Jaca, je n’avais pas l’habitude de ces discussions et je ne me sentais pas à ma place, pas du tout. De l’huile sur le feu que j’avais allumé. Je me carrais légèrement dans ma chaise en tenant ma coupe de vin. Et de toute manière pour l’instant le seigneur Elmo s’adressait à mon beau-père qui prit la balle au vol. Je glissai donc un regard vers l’homme proche de moi.
J’aimerais avoir son calme, sa capacité à répondre et à manier les mots. Quoi que je l’admirasse tellement pour tout. Je m’appuyais contre le dossier de ma chaise en restant mortellement attentif à ce qui se jouait devant moi. Pas comme un spectacle, comme un élève écoutant deux professeurs échangeant devant lui. Je me retiens de justesse de tiquer devant la mention du premier époux de ma mère. Ce n’était pas mon père. Il ne l’avait jamais été. Mon père était Daemon. Je suivis des yeux la missive, toujours silencieux. On ne me demandait pas de parler après tout, n’est-ce pas ? Le seigneur Elmo voulait parler au prince Daemon, l’époux d’une reine. Pas un jeune fils qui n’avait de poids que le mariage qu’il pouvait faire. De toute manière, je préférais moi épouser quelqu’un qu’on propose la main de mes frères ou de ma petite princesse de sœur.
J’avançai dans les couloirs, observant les lieux avec grande attention. C’était d’un orgueil de bon goût, affichant fièrement leurs couleurs, leurs exploits, leur fortune et leur gloire. Et j’appréciais également ces couleurs vives, si loin des couleurs sombres de notre faction. Est-ce que j’aurais préféré porter ces couleurs ? Je n’en avais aucune idée. J’écoutai les bruits tout autour de nous, tournant la tête pour scruter le monde, les serviteurs, l’endroit. Est-ce que j’étais nerveux ? Sans doute un peu. La chaleur du feu me frappa au visage lorsque je rentrais dans la grande salle, cela faisait du bien ! Et pourtant j’adorais voler ! Mais le froid qu’on pouvait ressentir… c’était toujours présent malgré la laine et les protections. J’inclinai la tête vers le seigneur du lieu pour le remercier avant de m’asseoir à la droite de Daemon.
« Je vous remercie seigneur Tully. »
Qui se montra aussitôt… quelque peu septique de note présence et de notre bienvenue ici. Je glissai un regard vers Daemon, je n’étais pas Jaca, je n’avais pas l’habitude de ces discussions et je ne me sentais pas à ma place, pas du tout. De l’huile sur le feu que j’avais allumé. Je me carrais légèrement dans ma chaise en tenant ma coupe de vin. Et de toute manière pour l’instant le seigneur Elmo s’adressait à mon beau-père qui prit la balle au vol. Je glissai donc un regard vers l’homme proche de moi.
J’aimerais avoir son calme, sa capacité à répondre et à manier les mots. Quoi que je l’admirasse tellement pour tout. Je m’appuyais contre le dossier de ma chaise en restant mortellement attentif à ce qui se jouait devant moi. Pas comme un spectacle, comme un élève écoutant deux professeurs échangeant devant lui. Je me retiens de justesse de tiquer devant la mention du premier époux de ma mère. Ce n’était pas mon père. Il ne l’avait jamais été. Mon père était Daemon. Je suivis des yeux la missive, toujours silencieux. On ne me demandait pas de parler après tout, n’est-ce pas ? Le seigneur Elmo voulait parler au prince Daemon, l’époux d’une reine. Pas un jeune fils qui n’avait de poids que le mariage qu’il pouvait faire. De toute manière, je préférais moi épouser quelqu’un qu’on propose la main de mes frères ou de ma petite princesse de sœur.
Ven 11 Oct 2024 - 5:53
Aelix Tagaros
L'Architecte des courants
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Elmo Tully
Joué par Aelix Tagaros
PNJ demandé par Daemon et Lucerys Targaryen
PRÉSENTATION DU PNJ
Elmo Tully est le seigneur suzerain du Conflans et reçoit Daemon et Lucerys Targaryen venus à sa rencontre à Vivesaigues. Le Lord du Conflans n'est pas au courant des motivations précises des deux Targaryen mais se doute tout de même qu'ils viennent discuter de ses allégeances, d'autant plus que le Tully sait que les Targaryen ont fait une halte à Harrenhal avant de venir le trouver. Dans le contexte trouble que connait Westeros, leur entrevue s'avère décisive. FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
Elmo Tully écoutait attentivement les paroles de Daemon, son visage impassible masquant le tourbillon d'émotions qui l'agitait intérieurement. Les yeux du seigneur du Conflans scrutaient chaque mouvement, chaque expression du prince Targaryen perdant presque le fil des mots de son interlocuteur, prisonnier de ses propres pensées.
Lorsque Daemon mentionna la missive envoyée depuis Harrenhal, Elmo ne put s'empêcher de froncer légèrement les sourcils. Il n'avait reçu aucun message annonçant leur venue, et ce détail l'intriguait. Était-ce une simple erreur de transmission ou y avait-il une raison plus profonde à cette absence de communication ? Il ne ferait rien remarquer à ses invités, mais la situation faisait poindre une vague inquiétude. Le seigneur de Vivesaigues observa Daemon saisir la coupe de vin et porter un toast. Ce geste de courtoisie, bien qu’apprécié, ne suffisait pas à apaiser la méfiance d'Elmo. Il savait que dans le jeu du pouvoir, les bonnes manières pouvaient souvent masquer des intentions bien moins nobles.
Quand le prince Targaryen aborda enfin le véritable sujet de sa visite, Elmo sentit une tension presque palpable envahir la pièce. Les mots de Daemon résonnaient dans la grande salle, lourds de sens et de conséquences potentielles. Le Tully prit le temps de lire attentivement la missive que Daemon lui avait tendue. Ses yeux parcouraient le document, s'arrêtant sur chaque mot, chaque promesse, chaque engagement. Son visage restait de marbre, ne trahissant aucune émotion. Après un long moment de silence, Elmo releva enfin les yeux vers Daemon. Son regard était perçant, scrutateur, comme s'il cherchait à lire au-delà des mots et des gestes.
« Prince Daemon, » commença-t-il d'une voix mesurée, « vos paroles et cette missive soulèvent plus de questions qu'elles n'apportent de réponses. Vous parlez d'usurpation, de droits légitimes, de ralliement... Avez-vous la preuve de ce que vous narrez ? » Jusqu’à ce que l’on démontre le contraire, quoiqu’en dise les mauvaises langues, Jaegar restait légitime… même si ce jeune roi n’était certainement que le pantin de ses fameux conseillers qui oeuvraient bien plus dans l'intérêt de Port-Réal que du Royaume. Elmo se leva lentement, ses mains posées à plat sur la table. Son regard balaya la salle avant de se fixer à nouveau sur Daemon.
« Vous offrez des mariages, des positions au conseil... des récompenses, comme vous dites. Mais avez-vous songé un instant que ce que nous cherchons, ce n'est peut-être pas des titres ou des alliances matrimoniales, mais la paix et la stabilité pour notre peuple ? » Le Conflans avait souffert de disette et même de famine durant ce cruel hiver. Grover Tully, par son flegme avait enrichi la région, c’était vrai, mais il avait également laissé les velléités renaître, permettant à certains vassaux de gagner en autonomie. Si depuis toujours l’autorité Tully était régulièrement contesté, le phénomène s’était accéléré avec les crises récentes de Westeros.
L’homme fit quelques pas, ses bottes résonnant sur le sol de pierre.
« Le Conflans est le coeur du continent. Vous n’êtes pas le seul à chercher à nous influencer. Tous le font. En passant par ma personne ou mes vassaux. » trancha-t-il d’un ton sec. « Vous parlez de droits légitimes, Prince Daemon. Mais qu'en est-il des droits de notre peuple ? Du droit de vivre en paix, de cultiver leurs terres sans craindre qu'elles ne soient ravagées par la guerre ? » Se retournant vers Daemon, Elmo adopta une posture plus ferme, sa voix gagnant en assurance.
« Je ne nie pas l'importance de votre cause, ni la légitimité des prétentions de la reine Rhaenyra.» Et le terme reine voulait tout dire. Un mot simple lâché montrant l’opinion du Tully sur la situation. « Mais comprenez bien ceci : ma loyauté va d'abord et avant tout au peuple du Conflans. Je ne prendrai pas de décision hâtive qui pourrait les mettre en danger eux ou ma famille. »
Il s'approcha de nouveau de la table, ses yeux plongés dans ceux de ses interlocuteurs.
« Vous demandez notre soutien, notre force militaire. Mais qu'offrez-vous en retour, hormis des promesses de pouvoir et de prestige ? Quelle garantie avons-nous que le Conflans ne deviendra pas un champ de bataille dans votre quête du trône ? Comment comptez-vous protéger nos terres, nos gens, si les Verts et les Rouges décident de riposter ? » Elmo laissa ses questions en suspens, laissant le temps à Daemon de mesurer leur poids. Puis, d'un ton plus conciliant, il ajouta :
« Je ne rejette pas votre proposition, Prince Daemon. Mais je ne peux pas non plus l'accepter aveuglément. Le Conflans a besoin de plus que des promesses. Les divisions gangrènent nos terres. Les Fort vous soutiennent ainsi que les Nerbosc. Mais les Mallister et les Frey choissiront le camp de la légitimité tandis que les Bracken et les petits seigneurs préfereront les Verts qui leur ont offert des graines. J'ai besoin de garanties concrètes, d'un plan qui assure non seulement votre victoire, mais aussi notre sécurité. » Il reprit sa place à table. Le sang bleu savait que la guerre n'était jamais sans danger. Mais actuellement, la situation le dépassait et l'homme ne commetrait par l'erreur de feu Rhaenys de penser unir les siens dans un conflit qui ne provoquerait qu'une levée de bouclier plutôt que de bannière.
« Prouvez-moi que votre cause n'est pas seulement celle des Targaryen, mais aussi celle du royaume tout entier. Prouvez-moi que le règne de Rhaenyra apportera la stabilité, la prospérité ainsi que la justice et pas seulement un changement de nom sur le trône. Alors, et seulement alors, pourrons-nous envisager une alliance. »
Elmo laissa ses mots flotter dans l'air, attendant la réponse de Daemon. Il savait qu'il marchait sur une ligne fine, entre diplomatie et fermeté. Mais il était déterminé à protéger les intérêts du Conflans, quelles que soient les conséquences.
Ven 11 Oct 2024 - 11:07
Daemon Targaryen
Le Prince Vaurien
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La conversation se poursuivant comme elle devait se poursuivre, Daemon s’attarda un instant sur son beau-fils qui s’était assis juste à sa droite. Le jeune homme à la chevelure noire restait patient, synchronisant chacune de ses attitudes sur celles qu’il observait autour de la table. Au regard sérieux et appliqué de Lucerys, Daemon savait que ce dernier était concentré, qu’il assimilait en cet instant tout ce qu’il pouvait apprendre pour, un jour, être capable de le restituer à son tour ; et d’exceller tôt ou tard en matière diplomatique, tout comme il se distinguait d’ores et déjà par ses qualités martiales. C’était précisément ce que le Prince appréciait chez Lucerys, qu’il considérait d’ailleurs comme son propre fils, contrairement à ses deux frères. Il aimait chez lui cette propension naturelle à la retenue et à l’art de l’observation, qui n’avait rien à voir avec une quelconque timidité, et qui lui permettait d’analyser avec finesse les gestes et les paroles pour mieux les assimiler. C’est ainsi que Lucerys avait toujours appris, ainsi que Daemon avait fondé son enseignement ; ainsi que le jeune homme avait développé de telles aptitudes, malgré son jeune âge.
Revenant très vite à Elmo, Daemon ne fut pas surpris de le voir répondre sur le terrain de la réserve. Le clan des Noirs – et le Targaryen en avait conscience – en demandait d’emblée beaucoup au Conflans. Entre la demande exposée par Daemon, celle d’un ralliement immédiat des bannerets riverains et du risque tout aussi direct d’une fuite en avant dans une campagne militaire, et la contrepartie qu’il y adossait, celle d’une union matrimoniale, se dressait en rempart une forme d’incompatibilité, que Daemon acceptait d’entendre. Le Conflans posait la question légitime de sa propre sécurité, et des garanties qu’il souhaitait avoir quant au fait de n’être pas jeté au-devant d’un possible conflit, et dont il craignait qu’il n’en paie exclusivement le prix. Aux remarques énoncées par le Tully, Daemon se contenta d’acquiescer avec le calme et l’impassibilité qui le caractérisaient, sans jamais quitter des yeux son interlocuteur.
Lorsque vint le moment d’apporter des réponses à toutes ses interrogations, le Targaryen poursuivit avec la même transparence. Il poserait les réalités pour ce qu’elles étaient, sans chercher à duper Elmo, en lui énumérant la somme des paramètres qu’il faudrait avoir à l’esprit si Vivesaigues consentait à rejoindre officiellement Rhaenyra.
[Daemon] "Rien de ce que nous pourrions vous promettre n’a plus de valeur qu’un mariage entre nos maisons. Vous savez combien les fiançailles de nos enfants revêtent un caractère précieux. Et je vous ai proposé, en gage de notre respect et de notre confiance en vos qualités politiques, une place à notre futur conseil restreint à Port-Réal. C’est, je le crois, une offre qui doit être bien considérée à sa juste mesure."
Le doyen des Targaryen insista d’abord sur ces points, car il lui sembla qu’Elmo Tully avait évacué un peu trop rapidement la proposition, pourtant importante, qui venait de lui être formulée. De fait, d’Essos en Westeros, beaucoup de familles riches, nobles, ou parfois les deux à la fois, auraient sacrifié énormément en échange d’un mariage avec un enfant Targaryen. Mais si le Tully souhaitait être rassuré à court terme, il le serait bientôt. Celui qui se tenait face à lui n’avait pas la réputation d’envoyer d’autres se battre à sa place. Il avait été une pièce maîtresse dans la victoire de Rhaenys contre les forces coalisées de la Triarchie, ceci malgré l’inimitié que lui avait fait subir l’ancienne reine de Westeros. En d’autres termes, Daemon était un homme courageux, et peut-être encore plus téméraire. Si le sang devait être versé demain, et qu’il venait à couler en premier lieu sur les terres du Conflans, il ne laisserait pas ses vassaux à la merci de l’ennemi.
[Daemon] "Je ne suis pas venu ici pour vous mentir, Lord Tully. Je suis venu pour négocier votre soutien à Rhaenyra, en portant à votre connaissance les faits pour ce qu’ils sont. Peyredragon ne restera pas sans agir. Ma belle-sœur, que je soupçonne d’être responsable de la mort de mon frère, dégouline d’ambition. A peine la Reine Laena était assassinée que la Hightower revendiquait déjà le Trône de Fer en lieu et place de son fils, mon neveu, qui fait office de ventriloque. A Port-Réal, le jeune Jaegar est sous emprise lui aussi. Son conseil a acquis une influence à laquelle il ne renoncera pas sans lutter. Alors, oui Ser Tully, je n’exclus pas que Westeros s’embrase demain, ni que vos terres deviennent le berceau funeste de futures batailles. Mais demeurer dans la neutralité n'exposera pas vos terres à moins de fractures et de divisions ; bien au contraire. Si vous refusez de prendre parti, de nous soutenir, et d'engager en votre nom celui de vos Lords, vos bannerets rallieront par eux-mêmes qui bon leur semble et affaibliront votre position de seigneur suzerain, par la même occasion. Quant aux ressources matérielles que vous soulignez : notre couronne investira pour le Conflans tout entier s'il nous rejoint demain, comme nous le faisons déjà pour Harrenhal."
Le Prince consort s’interrompit quelques instants, le temps de se rafraîchir avec une gorgée de vin. Il le reconnaissait parmi mille autres : un cépage de la Treille, l’un des meilleurs du continent. Décidément, outre les tapisseries et ornements, le Tully avait du goût.
[Daemon] "Mais le Conflans ne sera pas lancé seul à la guerre, si par malheur elle doit advenir. Dans l’hypothèse où nos ennemis portaient demain leur regard sur vos terres et cherchaient à y semer des représailles, voici l’engagement que je prends devant vous ; personnellement. Moi, Daemon Targaryen, consort des Degrés-de-Pierre et des Sept Royaumes, je fais la promesse solennelle de protéger le Conflans. Le Prince Lucerys en sera dépositaire également ", dit-il tandis qu’il tourna la tête vers son beau-fils, lui intimant des yeux d’aller en son sens. "Vous avez ma parole. Est-ce que ceci est de nature à vous convaincre ?"
Revenant très vite à Elmo, Daemon ne fut pas surpris de le voir répondre sur le terrain de la réserve. Le clan des Noirs – et le Targaryen en avait conscience – en demandait d’emblée beaucoup au Conflans. Entre la demande exposée par Daemon, celle d’un ralliement immédiat des bannerets riverains et du risque tout aussi direct d’une fuite en avant dans une campagne militaire, et la contrepartie qu’il y adossait, celle d’une union matrimoniale, se dressait en rempart une forme d’incompatibilité, que Daemon acceptait d’entendre. Le Conflans posait la question légitime de sa propre sécurité, et des garanties qu’il souhaitait avoir quant au fait de n’être pas jeté au-devant d’un possible conflit, et dont il craignait qu’il n’en paie exclusivement le prix. Aux remarques énoncées par le Tully, Daemon se contenta d’acquiescer avec le calme et l’impassibilité qui le caractérisaient, sans jamais quitter des yeux son interlocuteur.
Lorsque vint le moment d’apporter des réponses à toutes ses interrogations, le Targaryen poursuivit avec la même transparence. Il poserait les réalités pour ce qu’elles étaient, sans chercher à duper Elmo, en lui énumérant la somme des paramètres qu’il faudrait avoir à l’esprit si Vivesaigues consentait à rejoindre officiellement Rhaenyra.
[Daemon] "Rien de ce que nous pourrions vous promettre n’a plus de valeur qu’un mariage entre nos maisons. Vous savez combien les fiançailles de nos enfants revêtent un caractère précieux. Et je vous ai proposé, en gage de notre respect et de notre confiance en vos qualités politiques, une place à notre futur conseil restreint à Port-Réal. C’est, je le crois, une offre qui doit être bien considérée à sa juste mesure."
Le doyen des Targaryen insista d’abord sur ces points, car il lui sembla qu’Elmo Tully avait évacué un peu trop rapidement la proposition, pourtant importante, qui venait de lui être formulée. De fait, d’Essos en Westeros, beaucoup de familles riches, nobles, ou parfois les deux à la fois, auraient sacrifié énormément en échange d’un mariage avec un enfant Targaryen. Mais si le Tully souhaitait être rassuré à court terme, il le serait bientôt. Celui qui se tenait face à lui n’avait pas la réputation d’envoyer d’autres se battre à sa place. Il avait été une pièce maîtresse dans la victoire de Rhaenys contre les forces coalisées de la Triarchie, ceci malgré l’inimitié que lui avait fait subir l’ancienne reine de Westeros. En d’autres termes, Daemon était un homme courageux, et peut-être encore plus téméraire. Si le sang devait être versé demain, et qu’il venait à couler en premier lieu sur les terres du Conflans, il ne laisserait pas ses vassaux à la merci de l’ennemi.
[Daemon] "Je ne suis pas venu ici pour vous mentir, Lord Tully. Je suis venu pour négocier votre soutien à Rhaenyra, en portant à votre connaissance les faits pour ce qu’ils sont. Peyredragon ne restera pas sans agir. Ma belle-sœur, que je soupçonne d’être responsable de la mort de mon frère, dégouline d’ambition. A peine la Reine Laena était assassinée que la Hightower revendiquait déjà le Trône de Fer en lieu et place de son fils, mon neveu, qui fait office de ventriloque. A Port-Réal, le jeune Jaegar est sous emprise lui aussi. Son conseil a acquis une influence à laquelle il ne renoncera pas sans lutter. Alors, oui Ser Tully, je n’exclus pas que Westeros s’embrase demain, ni que vos terres deviennent le berceau funeste de futures batailles. Mais demeurer dans la neutralité n'exposera pas vos terres à moins de fractures et de divisions ; bien au contraire. Si vous refusez de prendre parti, de nous soutenir, et d'engager en votre nom celui de vos Lords, vos bannerets rallieront par eux-mêmes qui bon leur semble et affaibliront votre position de seigneur suzerain, par la même occasion. Quant aux ressources matérielles que vous soulignez : notre couronne investira pour le Conflans tout entier s'il nous rejoint demain, comme nous le faisons déjà pour Harrenhal."
Le Prince consort s’interrompit quelques instants, le temps de se rafraîchir avec une gorgée de vin. Il le reconnaissait parmi mille autres : un cépage de la Treille, l’un des meilleurs du continent. Décidément, outre les tapisseries et ornements, le Tully avait du goût.
[Daemon] "Mais le Conflans ne sera pas lancé seul à la guerre, si par malheur elle doit advenir. Dans l’hypothèse où nos ennemis portaient demain leur regard sur vos terres et cherchaient à y semer des représailles, voici l’engagement que je prends devant vous ; personnellement. Moi, Daemon Targaryen, consort des Degrés-de-Pierre et des Sept Royaumes, je fais la promesse solennelle de protéger le Conflans. Le Prince Lucerys en sera dépositaire également ", dit-il tandis qu’il tourna la tête vers son beau-fils, lui intimant des yeux d’aller en son sens. "Vous avez ma parole. Est-ce que ceci est de nature à vous convaincre ?"
Ven 11 Oct 2024 - 16:08
Lucerys Targaryen
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À nouveau, je restais en retrait de la conversation, mais mon regard passait du seigneur au prince. Je pouvais entièrement comprendre les réticences du poisson. Je gardai mes mains serrées autour de ma coupe, ma langue soigneusement dans ma poche. Je me contrôlais, encore et encore. Le Tully parlait bien, il fallait l’avouer. Il était calme, mesuré et exposé tranquillement toutes ses pensées et inquiètes. Pour lui. Pour Daemon tout semblait si simple, même lorsque le Tully se levait pour marcher. Il ne tenait pas en place en tout cas. Et il considérait déjà ma mère comme une reine, j’eus un sourire, léger, que je cachai derrière ma coupe. Avant qu’il n’évoque les autres factions, j’eus une pensée pour ma cousine Baela que j’aimerais aussi revoir. Mais ce n’était pas le moment de penser à cela. Les Fort nous soutenaient oui. Fallister et Frey seraient donc à brûler s’ils ne changeaient pas de camps. Et les Faibles préféraient les Verts.
Je portais à nouveau mon regard sur Daemon qui reprit la parole. Je prenais une véritable leçon et je me sentais encore plus… mauvais dans cet art. J’avais l’impression que je ne pourrais jamais atteindre son niveau. Qu’importe. Ce n’était pas la peine d’y penser maintenant. Vraiment pas. Il invoqua complètement la possibilité que les Verts aient tués mon grand-père. Je restais silencieux. Il exposait la trahison et la bassesse des Verts, des putains de vautours, dévorant à tous les râteliers les cadavres s’y entassant. Lorsque Daemon se tourna vers moi, j’inclinai légèrement la tête.
« Si vous nous suivez, je défendrais vos terres comme-ci elles étaient les miennes. Je ne les laisserais pas sans défense, pour vous, mais aussi pour le peuple. Je puis vous le promettre sans aucune hésitation. Je puis également être témoin de la promesse du prince Daemon, seigneur Elmo. »
Daemon n’avait pas eut besoin de me regarder pour que je confirme ses dires. Je pourrais défendre cet endroit, je me sentais bien au Conflans et je ne voulais pas qu’il soit carbonisé pour rien. Si je devais y laisser la vie… Je le ferais. C’était mon rôle après tout. Je soutiens le regard sans frémir. Normalement, je n’avais pas fait d’erreur.
Je portais à nouveau mon regard sur Daemon qui reprit la parole. Je prenais une véritable leçon et je me sentais encore plus… mauvais dans cet art. J’avais l’impression que je ne pourrais jamais atteindre son niveau. Qu’importe. Ce n’était pas la peine d’y penser maintenant. Vraiment pas. Il invoqua complètement la possibilité que les Verts aient tués mon grand-père. Je restais silencieux. Il exposait la trahison et la bassesse des Verts, des putains de vautours, dévorant à tous les râteliers les cadavres s’y entassant. Lorsque Daemon se tourna vers moi, j’inclinai légèrement la tête.
« Si vous nous suivez, je défendrais vos terres comme-ci elles étaient les miennes. Je ne les laisserais pas sans défense, pour vous, mais aussi pour le peuple. Je puis vous le promettre sans aucune hésitation. Je puis également être témoin de la promesse du prince Daemon, seigneur Elmo. »
Daemon n’avait pas eut besoin de me regarder pour que je confirme ses dires. Je pourrais défendre cet endroit, je me sentais bien au Conflans et je ne voulais pas qu’il soit carbonisé pour rien. Si je devais y laisser la vie… Je le ferais. C’était mon rôle après tout. Je soutiens le regard sans frémir. Normalement, je n’avais pas fait d’erreur.
Ven 11 Oct 2024 - 19:52
Aelix Tagaros
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Elmo Tully
Joué par Aelix Tagaros
PNJ demandé par Daemon et Lucerys Targaryen
PRÉSENTATION DU PNJ
Elmo Tully est le seigneur suzerain du Conflans et reçoit Daemon et Lucerys Targaryen venus à sa rencontre à Vivesaigues. Le Lord du Conflans n'est pas au courant des motivations précises des deux Targaryen mais se doute tout de même qu'ils viennent discuter de ses allégeances, d'autant plus que le Tully sait que les Targaryen ont fait une halte à Harrenhal avant de venir le trouver. Dans le contexte trouble que connait Westeros, leur entrevue s'avère décisive. FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
« Prince Daemon, vos paroles sont éloquentes et vos promesses, séduisantes. Je ne peux nier la valeur d'une alliance matrimoniale avec la maison Targaryen, ni l'honneur d'un siège au conseil restreint. Ce sont des biens précieux. Mais pardonnez-moi de vous contredire. La stabilité est un bien meilleur lot de consolation qu’un mariage, d’autant qu’en l’état, celui-ci ne saurait être possible. » Elmo n’avait que des garçons, tout comme le couple Targaryen des Degrés qui comptait trois bâtards. Une impasse totale.
Il tapa sur la table avec ses mains jointes pesant chacun de ses mots.
« Vous me demandez de risquer la paix et la sécurité du Conflans sur la base de promesses et d'hypothèses. Vous parlez de protéger nos terres, mais comment comptez-vous le faire concrètement si les forces des Verts et Rouges décident de nous prendre pour cible alors que vous n’avez de pieds à terre ? » Son regard se planta dans celui de Lucerys. « Un dragonnier contre combien d’autres ? »
Elmo s'arrêta un instant, raclant sa gorge. « Vous dites que rester neutre ne nous protégera pas, que mes bannerets pourraient se diviser. Mais ne voyez-vous pas que c'est précisément ce qui pourrait arriver si je prends parti trop hâtivement ? Le Conflans est une terre diverse, avec des opinions tout aussi variées. » Le ton était plus sec. Ce n’était certainement pas un étranger qui allait lui donner des leçons sur la situation sur ses contrées et l’orgueil était légèrement piqué.
Elmo adopta une posture plus ferme. « Votre promesse personnelle de protection est noble, Prince Daemon, et je ne doute pas de votre sincérité. Mais une promesse, aussi solennelle soit-elle, ne suffit pas à garantir la sécurité de tout un peuple. » Dextre et sénestre à plat sur la surface polie, il reprit. « Voici ce que je propose : donnez-moi des preuves concrètes de votre engagement envers le Conflans. Montrez-moi que vous êtes prêt à investir dans notre sécurité avant même que nous ne prenions parti. Envoyez des hommes, des ressources, aidez-nous à renforcer nos défenses. Prouvez à mes bannerets que votre cause est juste et que votre règne apportera prospérité et stabilité. »
Elmo fit une pause, son regard passant de Daemon à Lucerys.
« En échange, je m'engage à considérer sérieusement votre proposition d'alliance. Je convoquerai mes bannerets, j'écouterai leurs opinions, et je plaiderai en faveur de votre cause si vous me donnez les moyens de le faire de manière convaincante. » L’homme se releva, ne pouvant dissimuler son trouble.
« Je ne vous demande pas de gagner la guerre pour nous. Ni à l’un, ni à l’autre, ni à Rhaenyra. Je vous demande de nous montrer que vous êtes prêt à nous considérer comme des alliés précieux, et non comme de simples pions dans votre jeu de pouvoir. Montrez-nous que le règne de Rhaenyra sera différent, qu'il prendra en compte les besoins et les craintes de chaque région du royaume. »
Elmo laissa ses mots flotter dans l'air, attendant la réaction de Daemon. Il savait qu'il jouait un jeu dangereux, mais il était déterminé à obtenir le meilleur pour son peuple, quelles que soient les conséquences personnelles.
« Êtes-vous prêt à prouver votre engagement envers le Conflans par des actes, avant même que nous ne donnions notre parole ? »
Ven 11 Oct 2024 - 20:54
Lucerys Targaryen
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Le seigneur Tully eut à peine le temps de finir de parler, que je savais que Daemon allait lui envoyer soit son poing, soit sa coupe de vin, soit l’envoyer se faire foutre. Hors ce n’était pas ce dont nous avions besoin ! Absolument pas ! Ce n’était pas la peine. Ma langue parla plus vite que mon esprit.
« Vous nous demandez bien des garantis Seigneur Elmo, ce qui est compréhensible. Cependant, nous sommes dans un contexte particulier. Même si vous souhaitez rester neutre, vous ne le pourrez pas. Votre désir de paix est… louable. Je vous rejoins particulièrement sur ce point. J’ai déjà vécu la guerre et j’aimerais tant que mes petits frères ainsi que ma petite sœur, n’aient jamais à le vivre. Cependant, vous le savez aussi bien que moi, même si les Noirs restent à l’écart, les Rouges et les Verts vont s’entre-déchirer et vos vassaux également, chacun prendra son parti. Vous êtes un homme qui à a cœur l’intérêt de son peuple et cela est louable de votre part. »
Je glissai un regard vers Daemon, il valait mieux qu’il me laisse finir, même tout ce que je disais était parfaitement spontané et je n’avais rien préparé.
« Quoi qu’il se passe, la guerre viendra. C’est inévitable. »
Histoire de bien lui ancrer dans l’esprit.
« Le prince Daemon ne pourra rester, cependant, je pourrais vous proposer quelque chose quelque chose. Je resterais ici, avec Arrax, pour vous aider, à mieux comprendre vos terres pour mieux comprendre vos problématiques et vous apporter mon soutien et celui de la reine Rhaenyra, je suis après tout prince Targaryen également. Même si vous vous doutez que la présence d’un Dragon demandera… quelques sacrifices, Arrax mange après tout, néanmoins, je serais plus qu’heureux d’être à vos côtés et vous montrer que la parole des Noirs n’est pas du vent. Nous avons notre Honneur et notre Fierté. Je pourrais en plus être à vos côtés pour répondre aux interrogations de vos vassaux lorsque vous les convoquerez. »
Pas « si » mais « quand ». Je resterais et écouterais, serais présent. Le Conflans. Pourquoi étais-je si bien ici ? Cela n’avait pas beaucoup de sens. Je glissai un regard à Daemon, je sentais que j’allais me prendre une soufflante de sa part dès que nous serions seuls. Un mot de la part du Tully sur mon statut de bâtard et Arrax mettrait à feu et à sang cet endroit. Bien que jeune, il en serait capable. Et Daemon me soutiendrait.
« Vous nous demandez bien des garantis Seigneur Elmo, ce qui est compréhensible. Cependant, nous sommes dans un contexte particulier. Même si vous souhaitez rester neutre, vous ne le pourrez pas. Votre désir de paix est… louable. Je vous rejoins particulièrement sur ce point. J’ai déjà vécu la guerre et j’aimerais tant que mes petits frères ainsi que ma petite sœur, n’aient jamais à le vivre. Cependant, vous le savez aussi bien que moi, même si les Noirs restent à l’écart, les Rouges et les Verts vont s’entre-déchirer et vos vassaux également, chacun prendra son parti. Vous êtes un homme qui à a cœur l’intérêt de son peuple et cela est louable de votre part. »
Je glissai un regard vers Daemon, il valait mieux qu’il me laisse finir, même tout ce que je disais était parfaitement spontané et je n’avais rien préparé.
« Quoi qu’il se passe, la guerre viendra. C’est inévitable. »
Histoire de bien lui ancrer dans l’esprit.
« Le prince Daemon ne pourra rester, cependant, je pourrais vous proposer quelque chose quelque chose. Je resterais ici, avec Arrax, pour vous aider, à mieux comprendre vos terres pour mieux comprendre vos problématiques et vous apporter mon soutien et celui de la reine Rhaenyra, je suis après tout prince Targaryen également. Même si vous vous doutez que la présence d’un Dragon demandera… quelques sacrifices, Arrax mange après tout, néanmoins, je serais plus qu’heureux d’être à vos côtés et vous montrer que la parole des Noirs n’est pas du vent. Nous avons notre Honneur et notre Fierté. Je pourrais en plus être à vos côtés pour répondre aux interrogations de vos vassaux lorsque vous les convoquerez. »
Pas « si » mais « quand ». Je resterais et écouterais, serais présent. Le Conflans. Pourquoi étais-je si bien ici ? Cela n’avait pas beaucoup de sens. Je glissai un regard à Daemon, je sentais que j’allais me prendre une soufflante de sa part dès que nous serions seuls. Un mot de la part du Tully sur mon statut de bâtard et Arrax mettrait à feu et à sang cet endroit. Bien que jeune, il en serait capable. Et Daemon me soutiendrait.
Sam 12 Oct 2024 - 12:58
Aelix Tagaros
L'Architecte des courants
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Elmo Tully
Joué par Aelix Tagaros
PNJ demandé par Daemon et Lucerys Targaryen
PRÉSENTATION DU PNJ
Elmo Tully est le seigneur suzerain du Conflans et reçoit Daemon et Lucerys Targaryen venus à sa rencontre à Vivesaigues. Le Lord du Conflans n'est pas au courant des motivations précises des deux Targaryen mais se doute tout de même qu'ils viennent discuter de ses allégeances, d'autant plus que le Tully sait que les Targaryen ont fait une halte à Harrenhal avant de venir le trouver. Dans le contexte trouble que connait Westeros, leur entrevue s'avère décisive. FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
« Prince Lucerys, je reconnais votre bonne volonté et l'honneur de votre proposition. Vous offrir vous-même en garantie de votre parole est un geste noble. Mais un seul homme, même un dragonnier, ne suffira pas à protéger le Conflans des périls qui le guettent. Votre présence serait, certes, un gage de la fidélité des Noirs à leurs alliés, mais elle risquerait aussi d’attirer les feux de vos ennemis sur nos terres. » Et celà le Tully ne pouvait l’ignorer.
Le Conflans était le centre névralgique de Westeros. Chaque tension finissait par avoir une influence dans la région, que cela vienne des Nordiens, des Bieffois ou encore des Couronnois. Vivesaigues vivaient au gré de la prospérité et des malheurs du continent. C’était un fait indéniable. Des festes, l’infortune frappait le pays des carpes depuis déjà quelques années. Et cette discussion ne faisait qu’alarmer plus encore Elmo qui ne voyait là qu’un précipice dans lequel se jeter.
Il posa ses mains sur la table, la voix plus mesurée, mais ferme. « Vous parlez de rester pour mieux comprendre nos terres, alors que vous utilisez une rhétorique de célérité sur une guerre imminente. Pour comprendre et apprendre, il faut du temps. Et c’est ce dont vous voulez justement nous priver en nous demandant de prendre parti. » Excès de prudence, l’effet de surprise était un atout majeur mais le Conflanais ne l’observait pas ainsi. Après tout, pour que les pions bougent, le roi doit initier le premier mouvement. Toutefois, historiquement le Conflans était fidèle à la maison régnante. Premier véritable allié d’Aegon dans sa conquête des Sept Couronnes, les Tully avaient maintenu le masque de la neutralité durant le dur règne de Maegor le Cruel alors même que la région avait connu de nombreuses scènes de batailles.
Elmo se redressa légèrement, plantant son regard dans celui de Lucerys, sans hostilité. « Je ne saurais jeter mon peuple dans la tourmente sans la certitude que vous vous battez pour des raisons justes et non pour une simple quête de pouvoir. » Car en cet instant, l'homme ne voyait nul désir autre que ceux qui ennivrait depuis toujours les nobles : la quête du pouvoir.
«La guerre viendra, c’est inévitable, je le sais. Mais je dois veiller à ce que, lorsque celle-ci arrivera, le Conflans soit prêt à la recevoir. » Il haussa les épaules.
« Pour le reste, ce sera un honneur que de vous accueillir comme invité durant les semaines à venir. »
Sam 12 Oct 2024 - 13:52
Lucerys Targaryen
L'épée du Dragon Noir
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Le regard de la truite se rivait au mien, et je le soutiens sans aucune difficulté. Non, je ne suffirais pas, c’était clair. Je fronçai légèrement les sourcils en l’observant. Je pouvais parfaitement comprendre ce qu’il voulait dire.
« J’entends Seigneur Elmo. Mais vos terres seront le territoire d’affrontement entre différentes factions. Malheureusement. Certes, je n’ai point le don d’ubiquité, mais ne vaut-il pas au moins un dragonnier pour défendre vos terres qu’aucun ? »
C’était mieux que rien, si je restais, j’allais tout faire pour défendre ces terres. Pour ma mère, mais aussi pour le peuple, mère ne voulait pas forcément la guerre. J’en étais sûre. Elle était plus intelligente que cela, Daemon était militaire, moi aussi, mais mère voyait au-delà de tout cela. J’avais foi en elle. Je serrais les dents à nouveau à ses mots et inclinai la tête.
« Pour préparer la paix, il faut préparer la guerre, n’est-ce pas ? Nous vous donnerons autant de temps que nous le pourrons. Car même dans mon camp, nous ne souhaitons pas la guerre. Malheureusement, certains des autres camps sont beaucoup plus belliqueux et faire couler le sang d’innocent ne les dérangent pas. »
Je me frottai machinalement l’œil. Aemond était fou, dangereux. Lui serait capable de tout brûler juste pour s’amuser. Les rouges. Je ne les connaissais pas assez, mais si leur roi était une marionnette… on pouvait tout croire, n’est-ce pas ? Peut-être qu’une alliance contre les Verts avec les rouges serait une option… Bien que je ne puisse pas supporter Jaegar. Mais c’était qu’un détail. Je serrais les poings à ses mots.
« Une personne ne voulant que le pouvoir, ne serait pas là, à laisser son fils, bien que cadet, accepter d’être sur le terrain, accepter de se mettre en danger. Ma mère souhaite le meilleur pour les sept couronnes. Nous devons être unis au cas où… Essos tenterait quelque chose contre nous. »
Pour maintenir la paix, prépare la guerre. Encore et encore. Je soutenais son regard sans frémir, Daemon, s’il te plaît, laisse-moi parler encore, laisse-moi gérer. Je peux le faire.
« J'aimerais être à vos côtés pour préparer le Conflans, pour qu’il soit en sécurité, pour que votre peuple soit en paix aussi longtemps que possible. Pensez-vous vraiment que je ne souhaite que voir le monde être dévoré par les flammes ? J'ai déjà vécu la guerre seigneur Elmo. »
Je secouai légèrement la tête, un simple invité… Je voulais plus. Je voulais qu’il me considère comme un allié. Qu’il me fasse assez confiance pour… me permettre d’être à ses côtés.
« J’entends Seigneur Elmo. Mais vos terres seront le territoire d’affrontement entre différentes factions. Malheureusement. Certes, je n’ai point le don d’ubiquité, mais ne vaut-il pas au moins un dragonnier pour défendre vos terres qu’aucun ? »
C’était mieux que rien, si je restais, j’allais tout faire pour défendre ces terres. Pour ma mère, mais aussi pour le peuple, mère ne voulait pas forcément la guerre. J’en étais sûre. Elle était plus intelligente que cela, Daemon était militaire, moi aussi, mais mère voyait au-delà de tout cela. J’avais foi en elle. Je serrais les dents à nouveau à ses mots et inclinai la tête.
« Pour préparer la paix, il faut préparer la guerre, n’est-ce pas ? Nous vous donnerons autant de temps que nous le pourrons. Car même dans mon camp, nous ne souhaitons pas la guerre. Malheureusement, certains des autres camps sont beaucoup plus belliqueux et faire couler le sang d’innocent ne les dérangent pas. »
Je me frottai machinalement l’œil. Aemond était fou, dangereux. Lui serait capable de tout brûler juste pour s’amuser. Les rouges. Je ne les connaissais pas assez, mais si leur roi était une marionnette… on pouvait tout croire, n’est-ce pas ? Peut-être qu’une alliance contre les Verts avec les rouges serait une option… Bien que je ne puisse pas supporter Jaegar. Mais c’était qu’un détail. Je serrais les poings à ses mots.
« Une personne ne voulant que le pouvoir, ne serait pas là, à laisser son fils, bien que cadet, accepter d’être sur le terrain, accepter de se mettre en danger. Ma mère souhaite le meilleur pour les sept couronnes. Nous devons être unis au cas où… Essos tenterait quelque chose contre nous. »
Pour maintenir la paix, prépare la guerre. Encore et encore. Je soutenais son regard sans frémir, Daemon, s’il te plaît, laisse-moi parler encore, laisse-moi gérer. Je peux le faire.
« J'aimerais être à vos côtés pour préparer le Conflans, pour qu’il soit en sécurité, pour que votre peuple soit en paix aussi longtemps que possible. Pensez-vous vraiment que je ne souhaite que voir le monde être dévoré par les flammes ? J'ai déjà vécu la guerre seigneur Elmo. »
Je secouai légèrement la tête, un simple invité… Je voulais plus. Je voulais qu’il me considère comme un allié. Qu’il me fasse assez confiance pour… me permettre d’être à ses côtés.
Sam 12 Oct 2024 - 17:20
Aelix Tagaros
L'Architecte des courants
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Elmo Tully
Joué par Aelix Tagaros
PNJ demandé par Daemon et Lucerys Targaryen
PRÉSENTATION DU PNJ
Elmo Tully est le seigneur suzerain du Conflans et reçoit Daemon et Lucerys Targaryen venus à sa rencontre à Vivesaigues. Le Lord du Conflans n'est pas au courant des motivations précises des deux Targaryen mais se doute tout de même qu'ils viennent discuter de ses allégeances, d'autant plus que le Tully sait que les Targaryen ont fait une halte à Harrenhal avant de venir le trouver. Dans le contexte trouble que connait Westeros, leur entrevue s'avère décisive. FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
« Un dragonnier, dites-vous, Prince Lucerys. C’est indéniablement un atout dans la guerre. Mais comme vous le savez, un dragonnier seul ne suffit pas à tenir un territoire contre une armée organisée. Vous le reconnaîtrez sûrement, les Verts ou d'autres factions pourraient envoyer plus que des hommes. Des renforts, des armes de siège, et des alliés. Même vous, avec Arrax, ne pourriez défendre le Conflans seul face à une attaque soutenue, et je ne mettrai pas le sort de mes terres entre les mains d'une seule flamme. »
Il fit une pause, mesurant chaque mot. « Vous avez raison sur un point, Prince Lucerys. Cette guerre semble inévitable, qu’importe nos désirs de paix. » Et les Noirs semblaient être décidés à pousser le combat. Ce qui n’était pas pour rassurer la carpe. « Mais vous avez tort sur un autre point. Oui le Conflans sera bien le théâtre d'affrontements éparses. Mais il y a une différence entre être spectateur et acteur. » Le conflit entre la Foi et Maegor le Cruel l’avait montré il y a plus d’un siècle et demi en arrière. « Vos forces sont loins contrairement à celles des Verts et des Rouges. Et ma loyauté va avant tout à mon roi, Jaegar Targaryen. » Simple réalité. Jaegar était trop jeune pour gouverner, il le pensait sincèrement. Cependant créer plus de chaos dans un univers prompt au désordre n’avantagerait rien, au contraire. « Et moi je ne la connais pas ? La guerre comme vous l'appelez. » fit-il sur un ton plus incisif.
« Vous ne vous battez pas pour des idéaux ou le royaume, mais le pouvoir et vos propres ambitions. Je suis navré mais je pense qu’il serait plus simple que vous quittiez ces terres en l’état pour continuer vos pérégrinations. » C'était un acte de trahison de maintenir cette discution. Quoiqu'il en dise, l'homme ne comptait pas être mêlé plus longtemps à cette histoire. S'il n'en dirait rien, la situation lui paraissait désormais plus que préoccupante.
Dim 13 Oct 2024 - 18:02
Daemon Targaryen
Le Prince Vaurien
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Daemon s’était abstenu durant quelques longues minutes. Son beau-fils avait pris l’initiative de poursuivre la discussion avec l’hôte des lieux après que ce dernier avait exprimé ses réticences à l’égard des perspectives ouvertes par le Prince vaurien ; allant donc jusqu’à s’offrir lui-même, ainsi qu'Arrax, en gage de bonne volonté vis-à-vis du Conflans. Le jeune prince avait été pertinent, du point de vue du doyen Targaryen. Ses arguments étaient entendables et légitimes. Ils auraient pu faire mouche, en d’autres circonstances ; mais il en serait malheureusement autrement cette fois-ci. Face aux risques que faisait courir pour ses terres – et surtout, se dit Daemon, pour sa propre tête – l’éventualité d’un ralliement officiel à la cause de Rhaenyra, Lord Tully jugeait quant à lui que la somme des propositions formulées par le clan des Noirs n’était pas suffisante. Il lui faudrait davantage ; et peut-être que les Degrés-de-Pierre n’étaient pour l’instant pas capable d’apporter au seigneur suzerain les contreparties qu’il escomptait en échange de son assujettissement.
Lorsque le Targaryen aux cheveux d’argent vint à bout de sa coupe de vin, il verbalisa ostentatoirement sa satiété d’un long soupir. Il posa lourdement le pied du calice sur la grande table qui faisait office d’arène en cet instant. Chacun y bataillait avec conviction, à commencer par le Tully qui ressassait inlassablement les mêmes réponses à chaque nouvel argument servi par les Targaryen. A voir l’attitude presque agacée du Tully, Daemon se doutait bien qu’aucune offre ne serait de nature à leur satisfaire, même la plus généreuse possible. D’un coup d’œil bref et directif à l’intention de son beau-fils, Daemon se redressa de sa chaise. Le grincement des quatre pieds contre le sol fit écho dans la pièce, toujours alimentée en lumière et en chaleur par un foyer vivace, niché au cœur du mur.
[Daemon] « Je vous remercie pour votre hospitalité, Lord Tully. Je crois que chacun d’entre nous est au clair sur ce qu’il peut attendre de l’autre, désormais. »
Sans s’épandre davantage, Daemon fit volte-face et s’en retourna par les quelques couloirs via lesquels il était arrivé, le pas pressé, jouxté par la garde riveraine qui ne le lâchait pas d’une semelle. Il ne dirait rien d'autre à Lord Tully, car son tempérament condescendant et impulsif aurait tôt fait de prendre le dessus sur le calme qu'il s'efforçait de conserver depuis déjà plusieurs minutes. Le but de la visite était de rallier un allié, et pas de s'en faire un ennemi. Daemon lui aurait volontiers craché au visage qu'il demandait aux Noirs d'endosser ni plus ni moins que ses propres responsabilités de seigneur suzerain, tâche à laquelle il avait si brillamment failli jusqu'à présent eu égard à l'inféodation très discutable de la plupart de ses bannerets à son endroit. Tandis qu'il marchait vers la sortie du château, l’un des hommes en armes transmit à Daemon une missive signée de Rhaenyra, qui était parvenue à Vivesaigues par corbeau depuis Sang-Dragon il y a quelques heures, l'affirma-t-il, signé de la main de son épouse. L’homme s’empressa de l’ouvrir et de prendre connaissance de son contenu, en demeurant impassible. Dans son sillage, Lucerys suivait également. Les deux Targaryen ne tardèrent pas à sortir du château et à retrouver leurs montures draconiques, patiemment positionnés à l’endroit même où elles s’étaient posées voilà désormais une petite demi-heure. Tous les spectateurs alentours purent constater, avec une certaine stupeur, combien l’entrevue fut brève.
Avant de remonter sur Caraxès, qui déjà s’impatientait de repartir, Daemon prit quelques instants pour Lucerys, à qui il glissa ces mots de la manière la plus discrète possible.
[Daemon] « Tu as fait ce que tu as pu, Lucerys. Tu as bien parlé. Rien de ce que nous aurions pu dire ou faire aujourd’hui n’y aurait changé quoi que ce soit. Mais nous nous devions d’essayer. Partons vite, désormais. »
Le Targaryen tendit la lettre de Rhaenyra à son beau-fils, lui faisant signe de la tête de s’en saisir. Lorsque le jeune homme eut terminé de la consulter, Daemon termina.
[Daemon] « Rhaenyra a besoin de toi, Lucerys. Retourne à Sang-Dragon. Nous nous y retrouverons dans quelques semaines. Il me faut quant à moi aller rencontrer les Lannister. Qui sait, peut-être trouverons-nous chez eux oreille plus à l’écoute qu’ici. »
Il tapota l’encolure de Lucerys d’un geste à la fois viril, paternel et affectueux. Puis, il enfourcha Caraxès, qui se rendit le plus simple possible à escalader. Une fois juché sur son dos, et rênes en main, Daemon lui ordonna de prendre son envol. Lucerys lui emboîta le pas, de concert. Et, au-dessus des rivières et des cours d’eaux sinueux qui jalonnaient de toutes parts les paysages du Conflans, chacun s’en alla dans une direction contraire.
Lorsque le Targaryen aux cheveux d’argent vint à bout de sa coupe de vin, il verbalisa ostentatoirement sa satiété d’un long soupir. Il posa lourdement le pied du calice sur la grande table qui faisait office d’arène en cet instant. Chacun y bataillait avec conviction, à commencer par le Tully qui ressassait inlassablement les mêmes réponses à chaque nouvel argument servi par les Targaryen. A voir l’attitude presque agacée du Tully, Daemon se doutait bien qu’aucune offre ne serait de nature à leur satisfaire, même la plus généreuse possible. D’un coup d’œil bref et directif à l’intention de son beau-fils, Daemon se redressa de sa chaise. Le grincement des quatre pieds contre le sol fit écho dans la pièce, toujours alimentée en lumière et en chaleur par un foyer vivace, niché au cœur du mur.
[Daemon] « Je vous remercie pour votre hospitalité, Lord Tully. Je crois que chacun d’entre nous est au clair sur ce qu’il peut attendre de l’autre, désormais. »
Sans s’épandre davantage, Daemon fit volte-face et s’en retourna par les quelques couloirs via lesquels il était arrivé, le pas pressé, jouxté par la garde riveraine qui ne le lâchait pas d’une semelle. Il ne dirait rien d'autre à Lord Tully, car son tempérament condescendant et impulsif aurait tôt fait de prendre le dessus sur le calme qu'il s'efforçait de conserver depuis déjà plusieurs minutes. Le but de la visite était de rallier un allié, et pas de s'en faire un ennemi. Daemon lui aurait volontiers craché au visage qu'il demandait aux Noirs d'endosser ni plus ni moins que ses propres responsabilités de seigneur suzerain, tâche à laquelle il avait si brillamment failli jusqu'à présent eu égard à l'inféodation très discutable de la plupart de ses bannerets à son endroit. Tandis qu'il marchait vers la sortie du château, l’un des hommes en armes transmit à Daemon une missive signée de Rhaenyra, qui était parvenue à Vivesaigues par corbeau depuis Sang-Dragon il y a quelques heures, l'affirma-t-il, signé de la main de son épouse. L’homme s’empressa de l’ouvrir et de prendre connaissance de son contenu, en demeurant impassible. Dans son sillage, Lucerys suivait également. Les deux Targaryen ne tardèrent pas à sortir du château et à retrouver leurs montures draconiques, patiemment positionnés à l’endroit même où elles s’étaient posées voilà désormais une petite demi-heure. Tous les spectateurs alentours purent constater, avec une certaine stupeur, combien l’entrevue fut brève.
Avant de remonter sur Caraxès, qui déjà s’impatientait de repartir, Daemon prit quelques instants pour Lucerys, à qui il glissa ces mots de la manière la plus discrète possible.
[Daemon] « Tu as fait ce que tu as pu, Lucerys. Tu as bien parlé. Rien de ce que nous aurions pu dire ou faire aujourd’hui n’y aurait changé quoi que ce soit. Mais nous nous devions d’essayer. Partons vite, désormais. »
Le Targaryen tendit la lettre de Rhaenyra à son beau-fils, lui faisant signe de la tête de s’en saisir. Lorsque le jeune homme eut terminé de la consulter, Daemon termina.
[Daemon] « Rhaenyra a besoin de toi, Lucerys. Retourne à Sang-Dragon. Nous nous y retrouverons dans quelques semaines. Il me faut quant à moi aller rencontrer les Lannister. Qui sait, peut-être trouverons-nous chez eux oreille plus à l’écoute qu’ici. »
Il tapota l’encolure de Lucerys d’un geste à la fois viril, paternel et affectueux. Puis, il enfourcha Caraxès, qui se rendit le plus simple possible à escalader. Une fois juché sur son dos, et rênes en main, Daemon lui ordonna de prendre son envol. Lucerys lui emboîta le pas, de concert. Et, au-dessus des rivières et des cours d’eaux sinueux qui jalonnaient de toutes parts les paysages du Conflans, chacun s’en alla dans une direction contraire.
Jeu 17 Oct 2024 - 21:06
Lucerys Targaryen
L'épée du Dragon Noir
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Je restai immobile devant les mots du seigneur Tully, un goût amer et acide dans la bouche. Un goût de défaite que je ne connaissais que peu, mais assez pour le haïr profondément. Je faillis reprendre la parole, mais Daemon fit comprendre à son tour que nous n’avions plus rien à dire. Je n’avais même pas fini ma propre coupe de vin, Je tournai la tête vers mon beau-père en silence alors qu’il clouait les derniers clous dans le cercueil du soutien du Conflan. Je m’inclinai malgré tout poliment devant le Tully avant de suivre Daemon, les poings serrés à m’en faire mal. Je savais que ma fureur et mon dégoût étaient transmis à mon dragon qui devait sans aucun doute arquer le cou et s’agiter un peu. Les gardes nous suivaient et surtout l’un d’entre eux confia une missive de Mère à Daemon. Je fronçai les sourcils. Qu’est-ce que… Y avait-il un problème ? Je scrutais le visage de Daemon, mais rien ne vient m’indiquer si c’était une bonne ou mauvaise nouvelle. Je l’imaginais presque attraper le messager pour le tuer à coup de casque… Mais il ne le fit pas.
Arrax s’ébroua en me voyant arriver rapidement. Il était nerveux et poussa un léger rugissement alors que je m’approchai de lui à grands pas. Je passai une main sur ses écailles blanches avec douceur en lui murmurant quelques mots en valyrien :
« Nyke sȳz, lēkia. »
Pas la peine qu’il s’énerve et ne brûle tout. Vraiment pas. Je me retournai vers mon beau-père lorsqu’il s’approcha de moi pour parler d’une voix basse. J’inclinai la tête à ses mots qui tentaient de me rassurer.
« J’aurais aimé offrir une bonne nouvelle à mère… »
Je détestais me sentir aussi inutile que cela. J’avais l’impression qu’effectivement nous n’aurions rien pu faire, à part tout brûler, mais ce n’était pas l’image que nous voulions donner.
« J’aurais sincèrement aimé défendre ces terres. »
Je baissai les yeux sur la lettre que mon beau-père me tendit. Je la consultais immédiatement et mes sourcils se froncèrent. Pourquoi mère avait besoin de moi maintenant ? Je n’aimais pas son ton… J’avais l’impression qu’il y avait un gros problème et je n’aimais pas ça… Pas ça du tout. Je rendis la lettre à Daemon sans rien dire. Mon estomac se noua et une vague d’angoisse grimpa le long de mon échine, Arrax s’agita à nouveau. J’inclinai la tête vers mon prince.
« C’est bien compris. Je crois en toi. Tu reviendras avec de bonnes nouvelles. »
Je posai une main sur son poignet lorsqu’il me tapota l’épaule en hochant la tête. C’était pour lui un grand signe de confiance et d’affection. Je reviens vers Arrax qui me fixa avec attention et je lui offris encore quelques mots tendres avant que je ne me hisse sur son dos, je saisis mes rênes, me préparant soigneusement au vol et d’un mot, mon dragon s’élança dans les airs avec un long cri faisant trembler les soldats. Dommage pour eux, ils auraient pu percevoir en lui le chant de l’espoir. Après un dernier regard vers Daemon, je fis s’élever encore plus haut Arrax avant qu’il ne prenne la direction, sur mon ordre, vers Sang-Dragon. Courage mère, j’arrive !
Arrax s’ébroua en me voyant arriver rapidement. Il était nerveux et poussa un léger rugissement alors que je m’approchai de lui à grands pas. Je passai une main sur ses écailles blanches avec douceur en lui murmurant quelques mots en valyrien :
« Nyke sȳz, lēkia. »
Pas la peine qu’il s’énerve et ne brûle tout. Vraiment pas. Je me retournai vers mon beau-père lorsqu’il s’approcha de moi pour parler d’une voix basse. J’inclinai la tête à ses mots qui tentaient de me rassurer.
« J’aurais aimé offrir une bonne nouvelle à mère… »
Je détestais me sentir aussi inutile que cela. J’avais l’impression qu’effectivement nous n’aurions rien pu faire, à part tout brûler, mais ce n’était pas l’image que nous voulions donner.
« J’aurais sincèrement aimé défendre ces terres. »
Je baissai les yeux sur la lettre que mon beau-père me tendit. Je la consultais immédiatement et mes sourcils se froncèrent. Pourquoi mère avait besoin de moi maintenant ? Je n’aimais pas son ton… J’avais l’impression qu’il y avait un gros problème et je n’aimais pas ça… Pas ça du tout. Je rendis la lettre à Daemon sans rien dire. Mon estomac se noua et une vague d’angoisse grimpa le long de mon échine, Arrax s’agita à nouveau. J’inclinai la tête vers mon prince.
« C’est bien compris. Je crois en toi. Tu reviendras avec de bonnes nouvelles. »
Je posai une main sur son poignet lorsqu’il me tapota l’épaule en hochant la tête. C’était pour lui un grand signe de confiance et d’affection. Je reviens vers Arrax qui me fixa avec attention et je lui offris encore quelques mots tendres avant que je ne me hisse sur son dos, je saisis mes rênes, me préparant soigneusement au vol et d’un mot, mon dragon s’élança dans les airs avec un long cri faisant trembler les soldats. Dommage pour eux, ils auraient pu percevoir en lui le chant de l’espoir. Après un dernier regard vers Daemon, je fis s’élever encore plus haut Arrax avant qu’il ne prenne la direction, sur mon ordre, vers Sang-Dragon. Courage mère, j’arrive !
Jeu 17 Oct 2024 - 21:34
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